L'État employeur entend développer une culture de la négociation sociale sur bien des sujets, mais pas sur les salaires.
Le premier « rendez-vous salarial » du 19 avril 2011 avec les syndicats a confirmé que l'État employeur ne tenait pas à négocier une quelconque valorisation du point d'indice, gelé pour 2011 et 2012.
L'article 16 de la loi sur le financement de la Sécurité sociale 2011 a évolué de façon à ce que les salariés des filiales d'entreprises qui bénéficient d'avantages financiers sur les produits et services de la maison mère ne soient pas taxés. Idem pour les conjoints et relations des salariés des maisons mères, qui bénéficient aussi de ces avantages financiers.
La direction de l'agence grenobloise de NextiraOne a menacé le 5 octobre dernier d'effectuer des retenues, de 50 à 80 euros, sur les salaires des employés qui abusaient des télépéages et des cartes de carburant avec leur voiture d'entreprise.
« Les montants étaient justifiés, selon le management, par l’utilisation des péages d’autoroutes avant 8 heures du matin ! », souligne la CGT.
Le groupe Chèque Déjeuner, en collaboration avec l’Agence du Service Civique présidée par Martin Hirsh, a élaboré un dispositif spécialement conçu pour les jeunes désireux d’accomplir un service civique : le chéquier volontaire.
Encore une fois, les directions des ARS (agences régionales de santé) font preuve de leur cynisme. Nos collègues du Limousin et de Lorraine ont alerté le SNFOCOS du refus de leur direction de leur attribuer des titres restaurant ou de participer aux frais de restauration collective à hauteur des montants prévus par les protocoles d’accord en vigueur.
Les grands émetteurs de titres de services (restauration, cadeaux, culture, bien-être...) prépayés que sont Edenred (ex-Accor Services), groupe Chèque Déjeuner, Sodexo mais aussi AG2R La Mondiale et BNP Paribas...vont distribuer des chèques vacances dans les entreprises de moins de 50 salariés dépourvues de comités d'entreprise.
L’APETDS (Association professionnelle des émetteurs de titres de services), qui a toujours considéré les titres-restaurant comme un service à haute valeur sociale et économique, se réjouit de la déclaration du Ministre du Travail, par laquelle le gouvernement s'engage à ne pas taxer les titres-restaurant.
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