Dans leur très grande majorité, les salariés français sont « désengagés » de la mission de l’entreprise. Dans ces conditions, comment imaginer être compétitif ? L’engagement des salariés est un puissant facteur de compétitivité, comme le démontrent les surperformances des entreprises qui ont su impliquer tous leurs salariés.
Les élections professionnelles battent leur plein chez Fiducial Private Security (FPS), le quorum n'a pas été atteint dans de nombreuses agences au premier tour, résultats complets le 27 avril, alors que le nouvel accord sur le temps de travail vient d'entrer en application depuis avril.
Les vœux du président, ainsi que la conférence de presse du 14 janvier qui a suivi, permettent de saisir l’étendue du chantier « pacte de responsabilité ». Les allègements sur la masse salariale de 4 % en 2014 et 6 % en 2015, pour les entreprises, ainsi que le lot de simplifications administratives et fiscales vont dans le sens de plus de compétitivité.
La direction de Steria négocie un accord de compétitivité pour économiser 20 millions d’euros d’économies structurelles par an, sur trois ans. L’accord sur le temps de travail est notamment dans le collimateur avec un forfait annuel qui passerait de 217 à 225 jours travaillés « sans compensation ». Un retour à la convention Syntec.
La loi du 14 juin 2013 issue de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier sur la sécurisation de l’emploi modifie les règles d’information et consultation des institutions représentatives des salariés et ouvre de nouvelles perspectives au dialogue social en entreprise.
Si une grève des contrôleurs aériens reste un moyen efficace de paralyser le trafic européen, il semble qu’a contrario une grève des pilotes s’apparente plus à un coup d’épée dans l’eau.
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