Dans une décision du 5 juin 2019 (n° 18-10901), la Cour de cassation juge que l’assistance de l’employeur lors de l’entretien préalable à la signature de la convention de rupture, sans avoir invité le salarié à en faire de même, ne peut entraîner la nullité de la rupture conventionnelle que si elle a engendré une contrainte ou une pression sur le salarié qui se présente seul à l’entretien.
Tout semble se passer comme prévu. Le grand chantier des ordonnances de la loi sur le travail s’est d’abord attaché à réformer les instances de représentation du personnel dans le secteur privé notamment. Le secteur public va désormais connaître le même chemin avec le projet de loi sur la transformation de la fonction publique, présenté fin février.
La DRH du groupe Socotec suit de près les dossiers d’une centaine de salariés qu’elle souhaite voir quitter l’entreprise par rupture conventionnelle ou, à défaut, par licenciement.
En cas de nullité de la rupture conventionnelle, qui s’assimile à un licenciement sans cause réelle et sérieuse, le salarié doit restituer l’indemnité de rupture conventionnelle. La Cour de cassation vient de réaffirmer cette solution juridique.
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