La constante macabre, phénomène de société ?
Le 4 avril au soir, j’ai assisté à une conférence à l’école de la Source à Meudon.
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Le 4 avril au soir, j’ai assisté à une conférence à l’école de la Source à Meudon.
Le travail est une essence que la lecture d’un protocole ne peut comprendre. Le gouvernement et sa haute fonction publique sont convaincus des vertus de l’évaluation associée à des objectifs individuels. Une sorte de potion magique pour servir le changement qu’ils veulent imposer à tous les niveaux du management.
Commençons par rappeler que l'insuffisance professionnelle constitue une cause légitime de licenciement. Il est important de garder à l’esprit qu’elle se distingue de la faute et qu’elle n’est jamais admise par les tribunaux comme étant une faute grave.
Alors que que les seniors d’IBM sont deux fois plus mal notés que les 40-49 ans, le tribunal de grande instance de Nanterre n’y a vu aucune discrimination dans son jugement du 13 janvier. C’est avant tout le niveau de démotivation des plus de 50 ans qui expliquerait ce fort taux de mauvaises notes. Et si l'employeur était responsable du degré de motivation de ses salariés ?
Libération révèle que Sidaction, l’association de lutte contre le sida, a provisionné 416 000 euros en 2010 pour couvrir « les risques sociaux » avec l’argent des donateurs sur fond de contentieux aux prud’hommes et de procédure pour discrimination syndicale.
L’enveloppe globale de la rémunération variable des 1 900 cadres supérieurs d’EADS en Europe (1 300 en France) va augmenter de 5 % sur fond d’harmonisation sociale. Le coût de cet alignement serait d’environ 10 millions d’euros par an pour la partie française, selon la CFDT.
Le taux de chômage continue de grimper (+ 1,1 % en novembre) et le Ministre du Travail, Xavier Bertrand, met la pression sur Jean Basseres, le nouveau directeur général de Pôle Emploi, qu’il accompagne d’ailleurs aujourd’hui à l’occasion de la visite d’une agence à Reims.
Les évaluations de plus de 2 000 salariés de 4 entités de la Société Générale sont annulées car les syndicats avaient la preuve que des « quotas et des pré-classements » avaient été imposés.
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