Le syndicat solidaire de l’AFPA affirme que le « boulet » de l’association est sa hiérarchie. De 2003 à 2012, la part des cadres (classes 13 à 17) est passée de 9 à 12 % des effectifs, avec un poids dans la masse salariale qui est passé de 15 à 20 %. « La répartition de la masse salariale à l'AFPA s'est faite depuis dix ans au bénéfice d'une nomenklatura.
« Une étude de l’INSEE relayée par la presse vient de dévoiler une hausse de la rémunération des fonctionnaires de 0,8 % en 2010 et une moyenne de 2 459 euros nets par mois. Pourtant, sur le terrain, les fonctionnaires connaissent plutôt une stagnation, voire une baisse de leurs revenus », explique Christian Grolier, secrétaire général de la fédération FO des fonctionnaires (FGF).
Philippe Caïla, DG démissionnaire de l’AFPA en juillet alors que le conseil d’administration venait de lui renouveler sa confiance pour quatre ans, « coûte encore » à l’organisme de formation. Une partie de son salaire lui est en effet encore versée et cela pourrait durer encore 3 ans... En attendant, l’ex-DG est retourné à la Caisse des Dépôts et Consignations.
Les cadres d’eurocopter, dont 20 % n’ont pas obtenu une augmentation individuelle en 2012, bénéficient désormais d’une garantie de progression salariale (GPS).
Les syndicats d'Adecco appelaient mardi 9 avril à la fermeture des agences pour contester le projet compable baptisé « contribution totale » qui se traduira par une baisse de la rémunération variable. L'appel à la mobilisation a été manifestement suivi.