Depuis plus de deux ans, la vraie négociation semble faire défaut au sein du comité du dialogue social du ferroviaire européen (composé des parties patronales CER-EIM et salariés ETF, fédération européenne des travailleurs des transports).
Surprise dans le dossier de cette association à laquelle adhère la SNCF, où deux déléguées syndicales CFDT et CFTC ont vu leur licenciement refusé par l'inspection du travail en juillet dernier. Le recours hiérarchique ensuite formé par leur employeur, l'Union internationale des chemins de fer (UIC), a été annulé le 2 février à cause d'un vice de forme.
La pression monte à l'Union internationale des chemins de fer (UIC), où la crise sociale a largement dépassé le stade de la couvade.
U2, Madonna, Johnny... Quelques grosses pointures ont déjà eu l'honneur de chanter et suer sur la scène de la méga-enceinte sportive parisienne rénovée par le groupe Accor. Le 7 septembre dernier, soit quelques jours avant la livraison définitive, le chantier a connu une « descente » orchestrée par le comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF) de Paris.
« Les RH sont convaincues de la nécessité de travailler sur le sens du travail et la qualité de ce dernier.
Deux assignations pour diffamation en l'espace de deux mois, des entraves à répétition, une guerre de communiqués entre syndicats, sans oublier un dossier perdu par le parquet de Paris... Autant de faits qui montrent que rien ne va pour le mieux à l'Union internationale des chemins de fer (UIC), une association qui emploie 140 salariés, dont 15 détachés de la SNCF.
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