L'intérim est en difficulté. L'APC mis sur la table en septembre chez Randstad vient d'être signé et la CFE-CGC d'Adecco ne voit pas comment un plan social pourrait être évité.
Les responsables d'agence se trouvent dans le viseur d'un plan de réorganisation qui pourrait leur faire perdre leur autorité hiérarchique. Rien de moins.
Le rapport de rémunération 2023 du conseil d’administration pose la même question que celui de 2022 : est-ce que les modalités de rémunération du conseil d’administration de Randstad, ont un impact positif sur la Responsabilité Sociale de l’Entreprises (RSE) ?
Dans un court message vidéo diffusé en interne en décembre dernier, le DG de Randstad somme les salariés de se réveiller en "morts de faims" car "l'heure est grave". On ne trouve pas la moindre référence au lexique de la QVCT dans un discours dont la tonalité inhabituelle n'a pas manqué de faire réagir.
Randstad, par le biais de son PDG, Sander Van 't Noordendee, prétend bâtir la société de talents la plus équitable au monde. Mais cela soulève la question fondamentale : équitable pour qui ?
Négociation des protocoles d'accords préélectoraux : la très étroite relation entre deux syndicats n'est pas incompatible avec le critère légal d’indépendance
Randstad et CRIT ont contesté le droit de l'Union syndicale gilets jaunes (USGJ) et du Syndicat commerce indépendant et démocratique (SCID) [ex CFDT] à se présenter aux négociations des protocoles d'accords préélectoraux au motif que ces deux syndicats ne faisaient qu'un. Les tribunaux ont débouté ces deux directions en considérant que les relations très étroites entre ces deux syndicats n'étaient pas incompatibles avec le critère d'indépendance exigé par la loi.