Le constructeur fait cavalier seul avec son accord d'intéressement triennal signé fin 2010 et qui sera renégocié prochainement. Il est l'un des rares groupes de taille mondiale à offrir la possibilité à ses filiales détenues à plus de 50 % au Brésil, en Russie, en Turquie etc. de bénéficier des fruits de sa croissance.
En mai dernier, le comité de groupe de Renault a organisé une visite de l’usine de Tanger qui emploi 3 786 salariés, dont la moyenne d’âge est de 27 ans avec un niveau d’embauche au niveau Bac…
« D’un point de vue général, ce qui est donné à voir suscite l’enthousiasme », peut-on lire dans le compte-rendu de visite publié par la CFDT.
Le projet de loi crée des droits pour les salariés tout en donnant plus de flexibilité aux entreprises.
Le syndicat FO Renault de Cléon a fait connaître dans l'usine son non-alignement sur la signature par FO Renault France de l'accord compétitivité.
Ce n’est pas tous les jours que le PDG en personne signe, face aux médias, un accord avec la CFE-CGC, CFDT et FO. La mise en scène s’imposait hier chez Renault pour un accord « historique » qualifié par le PDG, Carlos Ghosn, de « juste pour les salariés, et garant de la croissance durable de l’entreprise ».
C’est le 19 février que l’accord compétitité de Renault sera mis à la signature.
La 5ème réunion de l’accord compétitivité de Renault du 10 janvier portait sur le temps de travail. L’objectif étant de le fixer à 1 603 heures par an pour tous les sites alors que certains sont à 1 500 heures. Comment ? En allongeant le temps de travail journalier, en baissant les pauses et en supprimant des jours de RTT.