Organisations
Suicide d'un dirigeant : une vérité inavouable
Le malaise social chez Boursorama, suite au décès brutal d'un directeur en juillet, s'est fait de plus en plus pesant au fil des semaines. Une succession d'événements a jeté le trouble sur la thèse officielle de l'accident. L'agitation a connu son point d'orgue le 31 août, quand la Lettre A a révélé la cause du décès : un suicide. Ce geste nous a aussi été confirmé par des sources internes.
Aujourd'hui, la machine à rumeurs n'est pas stoppée pour autant car les 530 salariés français doivent se contenter d'un communiqué du CHSCT diffusé fin août, en toute discrétion. La direction affirme n'y avoir pas connaissance de la nature du décès.
Traiter la rumeur
Dans un dossier de cette nature, la marche vers l'apaisement est difficile. Le comité d'hygiène et de sécurité a toute latitude pour mener une enquête sur les conditions de travail ou à tout le moins, d'intervenir pour traiter cette rumeur. À l'évidence, aucun acteur (direction comme CHSCT) n'œuvre pour dissiper les non-dits de cette tragédie.
Voir nos deux décryptages (sur abonnement) :
Comment Boursorama a tenté d'étouffer une rumeur persistante de suicide
Suicide et enquête, une difficile marche vers la vérité
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