L’accord sur le temps de travail du groupe de services numériques arrive à expiration à la fin de l’année. La CFDT explique que la direction envoie deux messages contradictoires depuis peu. Sopra Steria se dit satisfait de l’accord en vigueur et, par ailleurs, ne souhaite pas le reconduire. Sans accord, c’est un retour aux 35h qui se profile (au lieu de 36h30, un forfait hebdomadaire) avec son corrélatif : la suppression des RTT et des jours de ponts. Seuls les managers resteraient aux forfaits jours et garderaient quelques jours pour ne pas dépasser les 218 jours de travail, explique la CFDT. Cette dernière propose de passer à 39h par semaine avec 26 jours de RTT. Réponse de la direction lors d’une réunion récente : « Vous voulez coulez l’entreprise ? ». Autre pion avancé par le syndicat : réduire le temps de déjeuner à 30 minutes mais la direction rétorque que ce n’est pas une proposition réaliste, ce en quoi on ne pourrait lui donner complètement tort. Enfin, la CFDT rappelle qu’en cas de signature d’un accord sur les 35h, il existe un risque associé que des salariés passent au forfait jours sans le minimum de salaire accordé par la convention collective Syntec pour ce statut (6 622 € bruts par mois).

Cette information est un morceau choisi de la veille hebdomadaire du BipBipInfos n° 175 [30 avril 2018].