L'accord sur les seniors a été signé par la CFDT, la CFTC, la CGT et FO. La CFE-CGC Unsa et Sud n'ont pas signé. La CFTC entend contrôler la mise en œuvre de l’accord par l’entreprise et s'inspire donc de l'observatoire du stress et des mobilités forcés initié par la CFE-CGC Unsa et SUD pour lancer un observatoire sur les seniors, un lieu d'expression des salariés avec un site dédié.

• Alors que 60 % des 120 000 salariés ont plus de 45 ans, l'accord tourne autour du TPS (Temps partiel senior) qui va s'appliquer sur la base d'un mi-temps payé à 80 %. Les seniors pourront capitaliser une partie de la surrémunération pour la convertir en temps et ainsi anticiper le départ à la retaite de 18 mois. La direction s'engage à compenser les potentiels 6 000 départs liés au TPS par 1 500 embauches.

La CFE-CGC Unsa souligne qu'il va effectivement y avoir matière à surveillance en rappelant que le départ en TPS doit être accepté par le manager. Le syndicat y voit un « ciblage caractérisé des mesures en direction des fonctionnaires non-cadres, travaillant sur les plateaux d’appels de service clients, ou techniciens d’intervention chez les clients. »

Et le syndicat de poursuivre, « les embauches promises seront invérifiables. En organisant le départ massif dans ces métiers, sans garantir le remplacement des effectifs nécessaires à leur bon fonctionnement, la direction aura beau jeu de rappeler qu’il est nécessaire de procéder à des réorganisations et fermetures de sites. »