Lundi 16 novembre, l’Ajis (Association des Journalistes de l’Information Sociale) réunissait les représentants des huit organisations syndicales (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FSU, Solidaires et UNSA) pour un débat grand angle sur l’avenir du syndicalisme. Sur fond d'une intersyndicale chapeau qui échafaude des revendications et qui apprend surtout à travailler ensemble en révélant des ambiguïtés, les leaders ont fait le constat partagé des faiblesses d'un syndicalisme qui doit inventer de nouveaux modes de relations en son sein mais aussi avec l'environnement externe afin d'être plus représentatif de « la France du travail ».

Sur fond de réforme de la représentativité, déjà source de nombreux contentieux,  les opinions divergent en revanche sur le sens de la pluralité. Est-ce une richesse que de compter huit syndicats ? Jusqu'où des syndicats comme la CGT ou la CFDT sont-ils capables d'intégrer des courants alternatifs à la ligne confédérale sans exploser ? Chacun a bien entendu revendiqué cette diversité des idées en interne...

• Les chefs de famille syndicale partagent le constat sur le manque d’ouverture mais divergent toujours sur le sens de la pluralité > Retrouvez les témoignages des huit leaders syndicaux dans ce décryptage - Sur abonnement ou achat à l'unité.