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14 / 10 / 2025 | 12 vues
Philippine Arnal / Abonné
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La volonté de renouer avec le dialogue et la concertation ne pourra réussir qu’en intégrant pleinement l’économie sociale et solidaire

L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (UDES) prend acte de la volonté affichée par le Premier ministre de renouer avec une méthode fondée sur le dialogue et la responsabilité partagée. Mais l’absence de toute référence à l’économie sociale et solidaire (ESS) interroge, alors que ce secteur constitue un levier essentiel de cohésion sociale, d’emploi et de transition écologique.


« Les employeurs de l’ESS sont attachés à la stabilité des institutions et à la prévisibilité de l’action publique. Ces conditions sont indispensables pour investir, recruter et consolider l’emploi dans la durée.



L’ouverture au dialogue avec le Parlement, les partenaires sociaux et les collectivités territoriales crée un cadre de travail qui doit désormais produire des résultats concrets. Les employeurs de l’économie sociale et solidaire y sont prêts — à condition que la parole donnée se traduise dans les actes. » a déclaré David Cluzeau, président de l'UDES.


Baisse de la CVAE, silence sur la taxe sur les salaires


Sur le plan économique, la réduction du déficit public sous la barre des 5 % du PIB et la poursuite de la baisse de la CVAE traduisent un effort de compétitivité assumé. Mais le maintien de la taxe sur les salaires, sans perspective d’allègement, demeure un angle mort préoccupant de la politique économique.
Cette taxe frappe directement les entreprises de l’économie sociale et solidaire, non assujetties à la TVA, et constitue un frein majeur à l’emploi dans ces secteurs. Une réforme de cette taxe est indispensable.


Une conférence sur les retraites et le travail qui doit aussi associer les organisations patronales multiprofessionnelles


La réussite de la conférence sociale envisagée suppose une véritable codécision entre l’État et l’ensemble des partenaires sociaux représentatifs.


La concertation ne peut plus se limiter à une consultation de principe ni au seul cercle de l’interprofessionnel. Les trois organisations patronale multiprofessionnelles reconnues par la loi du 5 mars 2014 doivent pleinement y être associées.


Les entreprises de l’ESS, en première ligne pour répondre aux besoins essentiels… grandes absentes du discours


L’économie sociale et solidaire représente 10 % du PIB et 14 % de l’emploi privé. Elle innove, forme et investit chaque jour dans la cohésion sociale et territoriale. Il est temps que sa contribution soit pleinement intégrée à la politique économique nationale, au même titre que l’industrie ou les services.


L’UDES appelle le gouvernement à désigner un interlocuteur politique dédié et à inscrire l’ESS dans la stratégie nationale de souveraineté économique, d’emploi et de transition écologique.
 

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