Organisations
IMA : premier assisteur à proposer un accord d’annualisation du télétravail
Signé par l’ensemble des organisations syndicales d’IMA Gie (1) (CFDT, CFE-CGC, CGT, FO et SUD), l'accord sur le télétravail organise sa mise en œuvre durable sur la base du volontariat de façon originale.
Qu'en est-il ?
Tirant les leçons du télétravail « contraint » de la période du covid-19, cet accord applicable à partir de janvier 2022 propose des modalités de télétravail placées sous le signe de la confiance. Il prend en compte les exigences opérationnelles du métier de l’assistance (365/24/7) et les aspirations des salariés largement exprimées à l’occasion d’une enquête menée par le cabinet Green Working durant l’été 2020.
Trois principes guident cet accord : confiance, responsabilisation des acteurs et souplesse organisationnelle.
L’accord concerne tous les métiers, à l’exception des activités dont la présence sur site est indispensable (personnel d’accueil, services généraux, maintenance, service de santé au travail etc.) dans le respect des exigences de continuité de service propres aux métiers de l’assistance (365/24/7). Il repose sur un contingent annuel de jours de télétravail à la main du salarié sans contrainte a priori du lieu d’exercice de son métier (2), selon le cadre fixé par son manager.
Après avoir validé l’autonomie professionnelle du collaborateur et son aptitude à télétravailler, celui-ci définit l’organisation du télétravail permettant le bon fonctionnement du service et les modalités de suivi de façon à piloter le dispositif au plus près, en tenant compte des impératifs de l’activité et de la situation singulière du salarié (3).
Si les conditions sont réunies, cette organisation souple permet à tous ceux qui le souhaitent une forte proportion de jours de télétravail (jusqu’à 100 jours par an pour un temps plein) afin de concilier, au mieux, leur activité professionnelle et leur vie personnelle.
Dans ce cadre, un accompagnement et des formations ad hoc sont déjà mis en place de sorte à faciliter la mise en œuvre de cet accord dès le début de l’année 2022.
Celui-ci s’inscrit dans la continuité d’une démarche volontariste engagée dès juillet 2019 avec un accord d’expérimentation, laquelle s’est accélérée avec la crise sanitaire. Cette démarche répond pleinement aux ambitions de l’accord sur la qualité de vie au travail, signé en 2018 et participe, en outre, à la réduction de l’empreinte carbone de l’entreprise en réduisant les déplacements domicile- travail.
Pour Virginie Genieys, membre du directoire du groupe IMA en charge des ressources humaines, « cet accord s’inscrit pleinement dans notre politique de RH et notre engagement sociétal inspirés par la confiance, la responsabilisation et la qualité de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle des salariés d’IMA. Fruit d’un dialogue social constructif, nous sommes convaincus qu’il bénéficiera à l’ensemble des parties prenantes concernées, y compris nos actionnaires et clients qui, plus que jamais, pourront quotidiennement compter sur l’engagement des équipes d'IMA à leurs côtés pour servir les bénéficiaires de nos prestations d’assistance au mieux ».
(1) IMA Gie correspond à la structure opérationnelle d’assistance française du groupe IMA, basée à Niort et Rouen. Elle couvre principalement les activités d’assistance de mobilité, d’urgence, de santé, de bien-vivre et d’assistance médicale. Elle opère 365 jours par an, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Elle emploie plus de 2 630 salariés (en CDI et CDD).
(2 ) Dès lors que le salarié informe l’entreprise en amont et que son lieu de travail dispose de connexions internet sécurisées de qualité et d’une couverture assurantielle adéquate.
(3) Le retour sur site pourra être imposé au salarié en cas de circonstances exceptionnelles, de problèmes
techniques ou d’écarts récurrents avec les attentes qualitatives et quantitatives liées à son poste.