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Fermeture de 4 magasins Printemps et 3 Citadium : une décision prise avant même le premier confinement ?
L’UNSA-Printemps, syndicat représentatif au niveau du groupe Printemps, prend acte, dans le cadre du projet de réorganisation du groupe, de la décision de fermer les établissements de Printemps Italie 2, Printemps Le Havre, Printemps Metz et Printemps Strasbourg ainsi que les Citadium Champs-Elysées, Toulon et Nation.
Ce projet porte aussi la suppression de 110 postes entre le Printemps Haussmann et le Siège mais ses conséquences sur l’emploi impacteront, également, des centaines de salariés, démonstrateurs, mis à la disposition du Printemps par leurs marques, celles-ci n’auront pas, pour leur grande majorité, la possibilité de les reclasser.
L’UNSA-Printemps s’étonne d’une décision qui semble avoir été prise avant même le premier confinement, période à laquelle le groupe s’est retrouvé sans Président, et qui n’a pas été mise à profit pour associer les partenaires sociaux à une réflexion qui aurait pu aboutir à la négociation d’un accord APLD (Activité Partielle de Longue Durée) comme l’ont fait, par exemple, les Galeries Lafayette, et, comme l’encourageait le gouvernement, qui a prolongé jusqu’au 31 décembre leur date d’homologation.
L’UNSA-Printemps s’inquiète que le PGE (Prêt Garanti par l’Etat), de 150 millions d’euros obtenus par le groupe, ne suffise pas à garantir, aujourd’hui, la pérennité des emplois, qui seront supprimés pour ainsi « maintenir les capacités d’investissement » nécessaires à ce « projet de relance ».
L’UNSA-Printemps s’engage dans la négociation du projet de Plan de Sauvegarde de l’Emploi, préparé par la direction, et ne manquera pas d’accompagner les salariés dans l’épreuve d’une annonce qui leur a été faite alors qu’ils se retrouvent confinés à leurs domiciles.