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01 / 02 / 2024 | 408 vues
badr mouazen / Membre
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Eviction d'un enseignant suite à sa réussite au concours d'agrégation, suivie d'une radiation syndicale

Professeur certifié en "économie et gestion, option systèmes d'information", en poste permanent à l'université Paris Nanterre (UPN) depuis septembre 2020, j'ai réussi le concours d'agrégation dans la même discipline au titre de la session 2023. La division du personnel enseignant (DPE) du rectorat de Versailles m'a confirmé en juin 2023 mon maintien sur mon poste à l'UPN durant mon année de stage 2023/2024. J'ai donc construit mon service d'enseignement pour 2023/2024, avec le chef d'équipe, qui pendant ce temps là complotait avec la VPRH de l'université en contactant le ministère de l'éducation nationale pour m'éjecter de l'université.
 

En effet, j'ai été contacté le 6 septembre 2023 par le rectorat de Versailles et par le lycée professionnel La Tournelle (La Garenne-Colombes) afin que je prenne le poste d'enseignant stagiaire dans ce lycée, alors que j'étais en congé paternité. la DPE m'a informé que l'UPN a contacté le MEN afin de lui notifier son refus de me maintenir en poste en tant que "stagiaire", car selon l'université, "il n'y avait pas de cours en économie et gestion à me confier". Sachant que je bénéficiais -enfin- cet année d'un aménagement de service pour terminer ma thèse de doctorat, soit un volume de 215 heures à effectuer, je me retrouve à devoir effectuer plus de 900 heures sur l'année, avec une composition de service imposée.


Cette situation me donne le sentiment d'être puni par ce que j'ai réussi un concours censé améliorer mes conditions de travail, ce qui relève de discrimination. Je pense que mes désaccords ouverts sur certains choix pédagogiques et mon refus de me soumettre au bon vouloir de certains enseignants-chercheurs (EC), au sein d'une hiérarchie universitaire dont j'ignorais l'existence auparavant, ont fait que le directeur de l'UFR SEGMI et que le président de l'université prennent le choix de m'écraser sans scrupules.

 

Le harcèlement moral a commencé dès ma 2ème année à l'université, quand on a accordé l'aménagement de service, pour préparation de doctorat, à 5 demandeurs, soit tous, sauf moi. Ensuite, l'année dernière, on m'a imposé un service sans prendre en compte mes vœux des modules à enseigner. Suite à cela, on ne m'a pas payé la prime de l'enseignement supérieur, bien que j'ai rempli mon service. 
 

Suite à un entretien avec la VPRH le 17 octobre 2023, mon syndicat SGEN-CFDT m'envoie le 19 octobre une lettre en AR me signifiant ma radiation pour "avoir affiché ouvertement être sympathisant d'un autre syndicat [SAGES]".

J'ai découvert donc cette hiérarchie universitaire, implicite, où l'on trouve au sommet sommet, les professeurs d'université, suivis des maîtres de conférence, ensuite des PRAG (mon cas), des ATER et enfin des vacataires. Les PRAG qui sont souvent les mains travailleuses des UFR, avec un devoir annuel de 384 heures minimum face étudiants, soit la moitié de ce que doivent les EC (192 heures), ces PRAG sont souvent sous-estimés par leurs collègues EC. Moi qui pensais que l'université de Nanterre était une université de droit (dans le sens noble du terme), de partage, de confrontation scientifique et d'un esprit de "gauche" progressiste, je me suis confronté à la réalité humaine, rationnelle, avec des individus cherchant à maintenir leur pouvoir sur l'institution en instrumentalisant les règles dans le sens de Michel Crozier.

 

Je demande mon maintien à l'UPN, le versement de ma prime et la fin des agissements discriminants envers ma personne.

 

Vous pouvez signer la pétition.

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