En quelques mois, les politiques salariales et les accords autour du nombre de jours en télétravail ont drastiquement changé. Selon le centre d’étude et data du groupe Alpha, il y a moins d’accords de télétravail et le nombre de jours accordés est passé à 1,7 par semaine en 2025. Un revirement qui soulève une certaine opposition entre - d’un côté les salariés qui aspirent à davantage d’équilibre entre la vie privée et professionnelle - et de l’autre, la volonté des dirigeants et des RH de recréer un sens du collectif et de raviver la culture d’entreprise. Dans ce contexte de transition et d’ajustement, une question se pose : dans quoi les entreprises peuvent-elles investir pour rendre le retour au bureau plus désirable et plus serein pour les salariés en 2026 ? Voici les conseils de Zenride, leader des solutions de mobilité pour les entreprises.

Investir dans une solution ou un avantage social qui permettent de réduire les frictions financières et de mobilité liées au retour au bureau
 

La réduction du nombre de jours en télétravail peut représenter un coût pour les salariés, à la fois en temps, mais aussi en dépenses. Pour encourager ce retour au bureau sans créer de frustration, il est essentiel de réduire les contraintes financières et de créer des opportunités pour les salariés. Sur le plan des aides, il y a toujours la participation aux frais d’abonnement de transport, le versement des indemnités de retour au bureau ou des aides pour la garde d’enfants et pour le logement.

Certaines initiatives vont plus loin, comme le recours à la location longue durée (LLD), qui s’applique désormais à la mobilité douce. Pour les trajet domicile-travail par exemple, elle accorde une réduction d’impôts de 25 % sur le coût d’investissement pour une flotte de vélos de fonction, avec une prise en charge à hauteur de 70 % par l’employeur et de 30 % pour le collaborateur. Autre bénéfice, le salarié n’a pas à effectuer de déclaration d’avantage en nature, une simplification pour la gestion administrative. Une façon pour les collaborateurs de s’équiper d’un moyen de transport fiable, plus écologique, et qui soutient la santé physique et mentale des collaborateurs.

Proposer des programmes de valorisation pour les salariés
 

Au-delà du confort matériel, le retour au bureau repose sur une question de sens et de motivation. La quête de développement professionnel peut être un moteur puissant, qui peut être satisfait avec la mise en place de programme de formations personnalisées, de mentorat ou du shadowing auprès de managers expérimentés. La reconnaissance devient également centrale, qu’elle soit rétribuée avec des primes, des congés supplémentaires ou valorisants avec la célébration des réussites collectives pour favoriser la cohésion. En valorisant les parcours et les contributions de chacun, cela réaffirme que venir au bureau c’est pouvoir s’élever personnellement, mais aussi collectivement.

Miser sur le bien-être comme levier de fidélisation
 

La part de responsabilité du travail, et de ses conditions, dans la santé mentale des salariés est devenu un enjeu de premier plan. Définir une stratégie claire d’accompagnement et de soutien de ses collaborateurs, permet de rassurer et de fidéliser. Le financement de programmes de santé mentale, par l’intermédiaire des complémentaires santé ou des entreprises avec des solutions en ligne, peut être une première porte d’entrée pour faciliter la prise en charge des collaborateurs. Autrement, la création d’initiatives sportives comme la mise en place d’un rendez-vous hebdomadaire pour rassembler les salariés sur une pratique sportive, comme la course à pied et également source d’échange, de cohésion et améliore la santé des salariés.