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27 / 10 / 2025 | 46 vues
FNMF Mutualité Française / Abonné
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Non à la taxe sur la santé des Français !

đŸŸ„ Le gouvernement fait le choix dans le hashtag#PLFSS2026 d’augmenter de 2,05 % les taxes sur les cotisations des mutuelles santĂ©.


Officiellement temporaire, cette mesure s’ajoute Ă  une fiscalitĂ© dĂ©jĂ  bien trop lourde : plus de 14 %. Une exception en Europe. Une aberration.



đŸŸ„ Taxer les contrats de complĂ©mentaire santĂ© c’est faire le choix de frapper directement les adhĂ©rents, les assurĂ©s sociaux, rĂ©duisant leur pouvoir d’achat et menaçant leur accĂšs aux soins.



đŸŸ„ Cette hausse de la taxe s’alourdit encore dans la lettre rectificative prĂ©sentĂ©e en Conseil des ministres le 23 octobre. Elle passe Ă  2,25% du montant des cotisations, pour cette fois financer la suspension de la rĂ©forme des retraites.

 

En quoi taxer la santĂ© serait-il pertinent pour financer les retraites ? C’est ubuesque ou shadok !



Il n’y a aucun lien logique et une vraie incohĂ©rence.



â„č Dans un contexte de dĂ©ficit persistant de l’Assurance maladie et de vieillissement de la population, aller chercher des ressources du cĂŽtĂ© des complĂ©mentaires santĂ© est inadaptĂ© et injuste. Les mutuelles ne sont pas des caisses de l’État : elles appartiennent aux adhĂ©rents et servent leur santĂ©.



📱 Nous appelons le Gouvernement Ă  la concertation pour activer des leviers pour un systĂšme plus efficient, qui serait gage d’économies rĂ©elles, notamment sur les bonnes prescriptions. C’est une voie rĂ©aliste et efficace.



Taxer la santĂ©, c’est fragiliser la protection sociale de toutes et de tous. Il est temps de sortir de cette politique comptable et court termiste.

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PLFSS 2026 : les députés de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale refusent la taxe sur les complémentaires santé pour financer la suspension de la réforme des retraites et ont décidé hier de  supprimer l'article 7 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, qui instaurait  une taxe exceptionnelle de 2,25% sur les contrats des complémentaires santé. 

Une mesure prévue par le gouvernement et inscrite dans la lettre rectificative , notamment pour pour financer une partie de la suspension de la réforme des retraites.

 

A suivre, car nous ne sommes sûrement pas à l'abri de nouveaux rebondissements !!!

 

 

Les représentants des mutuelles, des compagnies d'assurance et des institutions de prévoyance (Unocam)  dénoncent des mesures qui reposeront sur les assurés et les entreprises et ont  été unanimes pour rendre   un avis  défavorable le 21 octobre...

S'agissant du projet de taxation des organismes complémentaires, l'Unocam considÚre que c'est  «une vision dépassée des relations AMO-AMC dans lesquelles les Ocam sont des variables d'ajustement».

Pour  le prĂ©sident de l'Unocam, Eric Chenut: « Ce PLFSS n'a fait l'objet d'aucune concertation avec le secteur des complĂ©mentaires santĂ© (...) et fait le choix d'une mise sous contrainte inĂ©dite du systĂšme d'assurance maladie alors mĂȘme que ce systĂšme, longtemps considĂ©rĂ© comme l'un des meilleurs au monde, est aujourd'hui fortement fragilisé»


S’agissant de la santĂ©, le Projet de Loi de Financement de la SĂ©curitĂ© sociale (PLFSS)
dans sa version initiale est une collection de mesures qui pourraient bien changer le
quotidien de la plupart des Français, surtout des plus fragiles.


S’abritant derriĂšre un discours de « responsabilisation » la Ministre de la SantĂ© qui
porte ce projet a peine à convaincre que ses mesures ne s’attaquent pas aux malades !


Et pour cause :


- doublement des franchises médicales,
- remise en cause du régime dérogatoire des ALD dites « non exonérantes »,
- année blanche (désindexation des pensions, prestations sociales, salaires des agents de la
fonction publique, etc.), avec le freinage de l’évolution des pensions entre 2027 et 2030, en
minorant leur revalorisation de 0,4 point de pourcentage d’inflation,
- augmentation de la taxe sur les complémentaires santé,
- limitation de la primo-prescription des arrĂȘts de travail Ă  15 jours en ville et 30 jours Ă  l’hĂŽpital,
- et un ONDAM insincÚre limité à 1,6% sans aucune prise en compte du péril déjà existant des
hĂŽpitaux.


Non seulement la facture est présentée seulement aux travailleurs et aux retraités mais cette austérité
organisée va pénaliser en priorité les plus précaires, les familles fragiles ainsi que les malades. La Sécu,
pilier de la cohésion nationale, en ressortira encore un peu plus fragilisée.


La ConfĂ©dĂ©ration  s’oppose avec vigueur Ă  tout prĂ©lĂšvement social sur les accessoires de salaires que reprĂ©sentent les titres-restaurant, chĂšques-vacances, chĂšques emploi service universel (Cesu) ou sur le financement des activitĂ©s culturelles, sociales et sportives par les employeurs ou CSE.

Ce PLFSS prévoit en effet de taxer de 8% tous ces accessoires de salaire.


Du cĂŽtĂ© des exonĂ©rations de cotisations, rien n’est prĂ©vu dans ce PLFSS. Si le Ministre du Travail a fait
quelques annonces il faudra attendre la derniÚre version de ce PLFSS aprÚs son périple parlementaire
pour voir si les employeurs rendront une partie des 90 milliards d’exonĂ©rations.

 

Pour rappel, si notre demande de rĂ©duction immĂ©diate du seuil de sortie des allĂšgements gĂ©nĂ©raux Ă  140 % du Smic Ă©tait appliquĂ©e elle rapporterait sans grande douleur pour les entreprises soit entre 12 et 15 Md€ de recettes supplĂ©mentaires par an....

 

 

 

Le PLFSS 2026 fixe un Objectif National de DĂ©penses d’Assurance Maladie (ONDAM) Ă  1,6 %, ce qui marque un tournant austĂ©ritaire sans prĂ©cĂ©dent alors mĂȘme que les hĂŽpitaux sont dĂ©jĂ  dans des situations critiques.

 

Pour Force OuvriĂšre, ce taux est non seulement insuffisant mais insincĂšre, car il ne reflĂšte ni les besoins rĂ©els du systĂšme de santĂ© ni les engagements pris envers les personnels hospitaliers et les assurĂ©s sociaux. A fixer trop bas un tel objectif il sera facile de dire l’an prochain que l’enveloppe dĂ©rape !

 

Alors que 7 milliards d’euros d’économies sont prĂ©vues dans ce PLFSS sur la santĂ© et la sĂ©curitĂ© sociale, FO considĂšre cette trajectoire budgĂ©taire totalement incompatible avec les besoins croissants liĂ©s au vieillissement de la population, aux besoins de soins, Ă  la crise des urgences, Ă  la pĂ©nurie de soignants et aux conditions de travail des personnels hospitaliers.

 

Il est impĂ©ratif que cet ONDAM soit relevĂ© au minimum Ă  3 %, (il Ă©tait de 2,8% en 2025 et 3,2% en 2024), seuil minimal absolu alors mĂȘme que le monde hospitalier estime qu’un ONDAM Ă  6% est nĂ©cessaire notamment pour enrayer l’hĂ©morragie des fermetures de lits et des suppressions de postes et satisfaire l’offre de soins.

Les députés rejettent le prélÚvement de 1,1 milliard voulu par le gouvernement....

A une trĂšs large majoritĂ© (236 pour, 64 contre), les dĂ©putĂ©s ont dĂ©cidĂ© le  5 novembre de supprimer en sĂ©ance publique l'article 7 du projet de loi de financement de la SĂ©curitĂ© sociale (PLFSS) pour 2026. Celui qui instaurait  une taxe exceptionnelle de 2,25% sur les contrats des complĂ©mentaires santĂ©....Ă  suivre car le parcours budgĂ©taire est loin d'ĂȘtre fini !!!