Énergie : pour une meilleure redistribution des richesses produites dans le cadre d’un nouveau système de classification/rémunération
Depuis des mois, les employeurs restent campés sur leur objectif : réformer le système de classification/rémunération en individualisant les rémunérations, leur permettant ainsi d’effectuer un maximum d’économies. Pour notre organisation syndicale, cette individualisation à outrance n’est pas gage de performances collectives et donnera probablement lieu à davantage d’appréciations arbitraires et discriminantes. En ce sens, nous estimons que les employeurs ont une nouvelle fois compromis les chances de faire aboutir la négociation.
Par ailleurs, les employeurs s’entêtent à vouloir réaliser cette négociation en deux temps, en renvoyant le sujet des échelons d’ancienneté et les majorations résidentielles à une négociation ultérieure. Les projections présentées ne sont pas acceptables et il est hors de question que notre fédération cautionne la signature d’un chèque en blanc dans le cadre de cette première négociation.
Le sujet de la rémunération est un élément essentiel pour chaque salarié et les employeurs de la branche doivent garantir une protection minimale, évitant de fait de laisser libre cours aux entreprises sur ce thème, comme cela a été le cas ces dernières années. À ce stade des négociations, les propositions sont bien loin de nos revendications et de ce que le personnel attend.
Les employeurs doivent écouter les voix des salariés et évoluer vers une meilleure redistribution des richesses produites dans le cadre d’un nouveau système de classification/rémunération...
Notre fédération n’accompagnera pas un nouveau système qui sera synonyme à court, moyen et long terme de perte supplémentaire de pouvoir d’achat pour la majorité du personnel des industries électrique et gazière. Émietter la reconnaissance encore davantage est une solution inacceptable.