Lors de la réunion avec les organisations syndicales, la direction a communiqué des « fourchettes » de suppression de postes par unités commerciales.
 

• GTS : suppressions de postes de 510 à 580,
• GBS : suppressions de postes de 160 à 220,
• global market : suppressions de postes de 120 à 140,
• cloud & cognitive : suppressions de postes de 120 à 135,
• systèmes : suppressions de postes de 100 à 120,
• fonctions de support (RH, Q2C, GRE etc.) : suppressions de postes de 170 à 190.
   

Au total, entre 1 180 et 1 385 postes supprimés, soit entre 24 et 28 % des salariés actifs.

Le périmètre exact et les chiffres définitifs devraient être communiqués lors de la prochaine réunion, le 8 décembre.

Il s’agit du projet de plan social le plus important chez IBM France depuis les tristes années 1990.

D’autre part, la direction prévoit d’aligner les mesures de fin de carrière (MFDC) sur le PSE de Montpellier qui a eu lieu en début d’année.

Alors qu’IBM France a publié une récente mise à jour de l’estimation de son résultat d’exploitation prévisionnel 2020 à près de 80 millions d’euros, la CFDT déplore que ces futurs bénéfices soient entièrement consacrés au plan de suppression de postes plutôt qu’à la sauvegarde des emplois.
 

Face aux chiffres catastrophiques de suppressions de postes annoncés, la CFDT souhaite préalablement consulter les salariés et discuter avec les autres organisations syndicales pour envisager des réponses communes, fortes et pertinentes.