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23 / 06 / 2020 | 41 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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L’UDES plaide pour la création de 100 000 « emplois boostés » dans l’économie du « care », circulaire et écologique

Pour le président de l’Union des employeurs de l'économie sociale (UDES) qui, dans un récent communiqué, salue les intentions du Président de la République qui « semble vouloir construire une économie souveraine et solidaire », il convient de passer aux actes avec un soutien marqué des pouvoirs publics à l’ensemble des secteurs de l’économie sociale et solidaire, notamment dans le cadre des concertations sur l’emploi, du Ségur de la santé et de la réforme de la perte d’autonomie.

Ainsi, Hugues Vidor estime que « ce projet devra obligatoirement s’appuyer sur les entreprises de l’ESS. Ce sont des acteurs inspirants pour la relocalisation des emplois et le développement d’une économie plus éthique, plus robuste et ancrée dans les territoires ».

Mais pour lui, « cela suppose d’associer les représentants des employeurs du secteur de manière systématique et anticipée à toutes consultations de sortie de crise ». Et de répéter : « ce virage économique, social et écologique ne peut se faire sans nous ».


L’emploi des jeunes


L’UDES plaide pour la création de 100 000 « emplois boostés » : ciblés prioritairement vers les entreprises à but non lucratif ou à lucrativité limitée, en échange d’un engagement dans la localisation de l’emploi et une mesure d’impact, ces emplois qualifiés à forte valeur ajoutée permettraient de mener et d’accompagner des projets de mutation dans l’économie du « care », circulaire et écologique en ciblant d’abord les jeunes. 


Les structures et les acteurs accompagnant les jeunes, notamment les plus en difficulté, doivent bénéficier de moyens accrus pour déployer leurs actions. Une enveloppe de 200 millions d’euros doit être fléchée en direction des missions locales et des réseaux d'information jeunesse afin d’adapter les dispositifs tels que le parcours contractualisé d'accompagnement adapté vers l'emploi et l'autonomie (PACEA) et la garantie jeunes et de renforcer l’obligation de formation des jeunes « décrocheurs » en 2020.


 
Enfin, l’exonération temporaire de contribution patronale d’assurance chômage (a minima six mois) pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans en CDI faciliterait significativement leur embauche.


Perte d'autonomie et grand âge 


L’UDES salue la création d’une cinquième branche de la Sécurité sociale consacrée à la perte d’autonomie. Elle plaide pour que son financement relève de la solidarité nationale et souhaite que l’occasion de mettre un système assurantiel complémentaire en œuvre soit examinée.


Ce nouveau financement devra permettre d’améliorer :

  • la rémunération des professionnels de la santé et du soin intervenant en établissement et à domicile,
  • la tarification des prestations, notamment des services à domicile. 
     

Il est également nécessaire de travailler au développement :

  • d'une offre renforcée permettant d’améliorer le maintien des personnes âgées à domicile : articulation entre EHPAD et domicile, prévention, inclusion sociale et numérique ;
  • d'une gouvernance clarifiée et partagée entre pouvoirs publics, acteurs et usagers tant à l’échelle nationale qu’au niveau local.
     

Télécharger les propositions de l’UDES sur l’emploi.
Télécharger les propositions de l'UDES sur la santé et l’autonomie.

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