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Entre télétravail et chômage partiel : témoignage « brut » d’une salariée de CESI
CESI, c’est 25 campus répartis sur tout le territoire français. Rejoindre CESI, c’est avant tout adhérer à notre culture de l’excellence, de la promotion sociale et de la diversité. « Être CESI », c’est devenir acteur de son parcours personnalisé et diplômant, avoir l’assurance d’évoluer tout au long de sa carrière, au rythme des transformations des entreprises et de la société. Enfin, c'est bénéficier d’une culture de l’« opérationnalité » reconnue par les entreprises pour une employabilité forte et durable (source : https://www.cesi.fr/).
Nous avons choisi de vous livrer le témoignage « brut » d’une salariée de CESI, qui se passe de commentaires.
J’ai été en télétravail du 17 au 20 mars derniers, télétravail prolongé par mon employeur à partir du 23 mars.
Le 23 mars, j’ai démarré mon activité en télétravail à 8h15, comme mes horaires le prévoient.
- À 8h16, j’ai reçu un courriel de ma hiérarchie m'informant que j'étais en chômage partiel. J’ai sollicité ma direction qui ne m’a rien précisé de plus sur le motif de ma mise au chômage partiel, ni jusqu’à quand j’allais y rester.
- À 8h18, ma demande de travail hebdomadaire de télétravail, initialement approuvée le 20 mars, m'a été refusée.
- À 14h09, j'ai été invitée à une pause-café virtuelle via skype avec une partie de mon service, dès le 24 mars.
- À 17h41, j’ai informé le DRH de notre UES de la démarche un peu cavalière de ma hiérarchie et lui ai demandé les critères de désignation des salariés pour les mettre en activité partielle et quelle était la procédure instaurée pour ce faire. À ce jour, ma demande est restée lettre morte.
- À 17h58, j'ai reçu un courriel de ma hiérarchie m’indiquant la possibilité de poser des congés payés avant le passage en activité partielle.
Le 24 mars à 15h00, mon supérieur hiérarchique m'a envoyé une demande de reprogrammation par skype de mon entretien annuel d’évaluation. Oui, un entretien d’évaluation par skype, histoire de ne pas rajouter du stress au stress.
Le 31 mars, une communication nationale des RH nous a demandé de poser notre solde de congés acquis de l’année n-1 avant le 31 mai 2020 (de préférence en avril).
Le 3 avril, à 10h53, alors que j'étais chez le médecin, la responsable régionale des RH a laissé un message sur mon portable : « On va mettre fin à l’activité partielle qui était en cours avec toi ce jour, dès cet après-midi (donc à 13h00). La perte de production n’était pas suffisante pour générer une activité partielle. De ce fait, à partir de cet après-midi, tu peux te reconnecter à ta boîte e-mail ».