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Accord pour un contrat de solidarité et d'avenir chez Renault
Tout au long des négociations des 27 et 31 mars 2020 faisant suite aux circonstances exceptionnelles dues à la crise du Covid-19, FO a émis des revendications visant à améliorer les conditions des salariés en incitant la direction à aller au-delà du cadre légal proposé par les ordonnances du Gouvernement.
Nous avons tout d’abord mesuré le contexte inédit qui nous a amené à rentrer en négociation. Nous avons ensuite mesuré ce que les dispositions des ordonnances risquaient d’imposer aux salariés de Renault.
Cette crise nous a amené à négocier prioritairement aux noms du collectif et de la solidarité.
Ainsi, le maintien à 100 % de la rémunération des salariés, une attention particulière dans l’acquisition et l’usage de leurs congés (CET) dans les meilleures conditions au vu de la situation exceptionnelle, ainsi que la majoration de 25 % pour les heures effectuées en séances supplémentaires (6 semaines max. de 6 jours possibles jusqu’au 31/12/2020), ont été entendues par la direction.
Au regard des dernières propositions de la direction et compte tenu des avancées à l’issue des négociations, FO signe cet accord de solidarité à durée déterminée (jusqu’au 31/12/2020) puisqu’en majeure partie ses modalités correspondent aux revendications sociales exprimées par ses représentants. Une inconnue demeure cependant, c’est la date de la fin de cette crise sanitaire…L’accord « Contrat de Solidarité et d’avenir » Renault garantit un peu plus de 2 mois d’activité partiel en assurant 100% des rémunérations pour tous les salariés.
Des commissions paritaires locales (l’accord couvre 21 établissements) seront mises en place :
- Commission locale de préparation sanitaire de la reprise.
Ces négociations ont permis d’aboutir à des dispositions plus favorables que la loi, FO reste cependant vigilant en termes de protection de la santé, des salaires, des emplois des salariés du Groupe dans de telles circonstances.
La période qui s’annonce va être longue et difficile humainement et industriellement sans compter le risque de crise économique.