Organisations
Pas question d'utiliser la formation comme outil du plan social de la fonction publique
Jeudi 5 juillet, un groupe de travail s’est tenu à la DGAFP, consacré à la formation professionnelle comme outil de la gestion prévisionnelle des effectifs emplois et compétences (GPEEC), c’est-à-dire comme outil d’accompagnement des réformes, restructurations et suppressions d’emplois.
Notre fédération a immédiatement rappelé son attachement à la formation professionnelle qui devrait permettre aux agents publics de réaliser des projets de carrière ou d’acquérir des qualifications pour effectuer leurs missions de service public au mieux.
Mais dans le fil des travaux de « l’action publique 2022 », le gouvernement cherche avant tout à privatiser les missions qui peuvent l’être ou purement et simplement les abandonner.
La DGAFP veut mettre en place des outils pour favoriser ces réformes et restructurations, avec notamment la formation et les acteurs de ressources humaines pour accompagner la fermeture de postes et de missions.
À noter que le document qui sert de fil conducteur à ce groupe de travail nous a été transmis quelques heures seulement avant la réunion. Il est calqué sur le schéma directeur de la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de l’État 2018-2019.
Notre organisation syndicale avait dénoncé ce schéma lors de sa présentation pour les mêmes raisons et dont le communiqué du compte rendu était intitulé : « Rien pour les agents, tout pour l'action publique 2022 ».
Le document du 5 juillet présentait trois points :
Force Ouvrière a dénoncé cette méthode alors que le décret instituant cette bourse à l’emploi universelle a été présentée au CCFP du 17 juillet 2018.
Force Ouvrière constate et déplore une nouvelle fois que le dialogue social à la fonction publique est une mascarade, cette nouvelle bourse à l’emploi n’ayant auparavant jamais été discutée.
De plus, aucun bilan n’a été fait sur la bourse interministérielle de l’emploi public (BIEP) alors que nous savons qu’une bonne partie des vacances de postes qui y sont affichées n’existe pas ou aucun renseignement ne peut être apporté par les services qui l’utilisent.
Sans concertation ni groupe de travail, cet espace numérique s’apparente à une ANPE que les agents, dont le poste est supprimé ou restructuré, devront consulter pour tenter de trouver un autre emploi.
Alors que la fonction publique veut supprimer les compétences et le rôle des CAP, qui réglera les conflits et l’attribution des postes, pour les trois versants de la fonction publique ?
Chacun comprendra que les agents vont se retrouver seuls et démunis pour gérer leur mobilité.
Notre dération s’oppose fermement à l’utilisation de la formation comme outil du plan social de la fonction publique.
Notre fédération a immédiatement rappelé son attachement à la formation professionnelle qui devrait permettre aux agents publics de réaliser des projets de carrière ou d’acquérir des qualifications pour effectuer leurs missions de service public au mieux.
Mais dans le fil des travaux de « l’action publique 2022 », le gouvernement cherche avant tout à privatiser les missions qui peuvent l’être ou purement et simplement les abandonner.
La DGAFP veut mettre en place des outils pour favoriser ces réformes et restructurations, avec notamment la formation et les acteurs de ressources humaines pour accompagner la fermeture de postes et de missions.
À noter que le document qui sert de fil conducteur à ce groupe de travail nous a été transmis quelques heures seulement avant la réunion. Il est calqué sur le schéma directeur de la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de l’État 2018-2019.
Notre organisation syndicale avait dénoncé ce schéma lors de sa présentation pour les mêmes raisons et dont le communiqué du compte rendu était intitulé : « Rien pour les agents, tout pour l'action publique 2022 ».
Le document du 5 juillet présentait trois points :
- les enjeux,
- les dispositifs et axes de progrès,
- et les pistes d’évolutions.
Force Ouvrière a dénoncé cette méthode alors que le décret instituant cette bourse à l’emploi universelle a été présentée au CCFP du 17 juillet 2018.
Force Ouvrière constate et déplore une nouvelle fois que le dialogue social à la fonction publique est une mascarade, cette nouvelle bourse à l’emploi n’ayant auparavant jamais été discutée.
De plus, aucun bilan n’a été fait sur la bourse interministérielle de l’emploi public (BIEP) alors que nous savons qu’une bonne partie des vacances de postes qui y sont affichées n’existe pas ou aucun renseignement ne peut être apporté par les services qui l’utilisent.
Sans concertation ni groupe de travail, cet espace numérique s’apparente à une ANPE que les agents, dont le poste est supprimé ou restructuré, devront consulter pour tenter de trouver un autre emploi.
Alors que la fonction publique veut supprimer les compétences et le rôle des CAP, qui réglera les conflits et l’attribution des postes, pour les trois versants de la fonction publique ?
Chacun comprendra que les agents vont se retrouver seuls et démunis pour gérer leur mobilité.
Notre dération s’oppose fermement à l’utilisation de la formation comme outil du plan social de la fonction publique.
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