Organisations
Nouveau comité de direction « collégial » pour la SCOP Syndex
Organisé en autogestion depuis sa création en 1971, Syndex a naturellement fait le choix de passer sous le statut de SCOP en 2011, devenant le premier cabinet d’expertise-comptable appartenant à l’économie sociale et solidaire. La société a alors réaffirmé ses convictions démocratiques et prouve quotidiennement depuis qu’une structure professionnelle peut allier intérêt collectif et pérennité économique. Au sein du cabinet, chaque salarié peut faire entendre sa voix, chaque voix ayant la même valeur. Tous les trois ans, l’ensemble des salariés élit son comité de direction pour un mandat d’une durée de trois ans renouvelable une fois. C’est ainsi que les salariés ont élu leur nouveau comité de direction, composé de 5 directeurs : Jérôme Barthe (2ème mandat), Olivier Gazel (1er mandat), Catherine Allemand (1er mandat), Olivier Laviolette (2ème mandat) et David Dupuy (2ème mandat).
C’est à ce nouveau comité de direction que les salariés confient le pilotage du projet collectif, également voté en assemblée générale.
Ce projet collectif repose sur trois axes :
- le développement de l’activité de Syndex auprès des représentants salariés en France et en Europe. En près de 50 ans, le cabinet n’a eu de cesse d’innover pour adapter son expertise aux évolutions économiques, législatives et sociétales pour toujours mieux répondre aux problématiques des CE, CHSCT et des CEE. C’est en se développant que Syndex pourra continuer à défendre les intérêts des salariés ;
- la prise en compte plus acérée des dimensions de conditions et d'organisation du travail, aussi bien en interne qu’en externe dans le cadre des missions d’assistance aux élus (CHSCT) ;
- le renforcement de sa vie démocratique pour continuer à défendre ses convictions et celles de ceux qu’elle défend.
« Tant qu’il y aura une relation asymétrique entre directions et représentants des salariés, nous serons là pour apporter aux élus les réponses dont ils ont besoin pour faire vivre leur engagement. Au lendemain de cette élection présidentielle, face aux projets d’évolutions du droit du travail, nous veillerons avec conviction à défendre leur place et leurs intérêts pour un dialogue social plus juste »
Le comité de direction.