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03 / 12 / 2015
Audrey Minart / Membre
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Fallait-il ouvrir des cellules de soutien psychologique post-attentats dans les service de santé au travail en Île-de-France ?

Le CMB est l’un des rares services de santé au travail interentreprise d’Île-de-France a avoir pris l’initiative d’ouvrir 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 un numéro d'urgence dirigeant vers une cellule de soutien psychologique post-attentats.

Le débat a eu lieu dans plusieurs autres centres franciliens. « Il est dommage que la médecine du travail ne s’intéresse pas à ce que le salarié peut ressentir, même s’il n’y a pas de lien direct avec le travail », regrette une médecin du travail, jugeant que son service ne s’était pas suffisamment impliqué dans la foulée des événements alors que plusieurs employeurs l’ont rapidement contactée pour savoir quoi mettre en place pour leurs salariés.

La direction d'Efficience santé au travail souligne également avoir été rapidement sollicité par les entreprises pour être à disposition des salariés. Une cellule d’écoute telle que celle du CMB n’a pour autant pas été ouverte car le service n'emploie qu'une seule psychologue du travail.

Retrouvez dans notre décryptage les témoignages qui illustrent en quoi la médecine du travail éprouve quelques difficultés à appréhender l’extra-professionnel et n’est pas préparée à apporter un soutien en cas de traumatisme de masse > Soutien psychologique post-attentats : les service de santé au travail interentreprises ont-ils joué leur rôle ?

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