Organisations
Le gouvernement veut précariser davantage la fonction publique hospitalière
C’est à peine croyable. En signant un protocole national d’accord pour titulariser les contractuels de la fonction publique, FO pensait amorcer la pompe du bon sens pour que le statut des fonctionnaires soit respecté, c'est-à-dire que tous les emplois permanents soient pourvus par des titulaires.
Les 200 000 contractuels de l’hôpital vont ainsi perdre toute espérance d’être un jour titularisés et donc de pouvoir travailler sereinement dans un emploi permanent, stable et non soumis aux aléas financiers d’un hôpital.
Quand nous constatons que sur ces 200 000 contractuels, 119 958 sont des agents de catégorie C (donc ASHQ, AS, AP, AMP), qui pourraient être stagiairisés sans aucune difficulté réglementaire, il faudrait pour cela avoir une véritable volonté politique de rompre avec la précarité accrue que nous observons aujourd’hui dans nos établissements.
Aujourd’hui, la fonction publique hospitalière est hors-la-loi et plutôt que d’encourager le respect de la loi, le gouvernement préfère changer celle-ci.
On nous répond aujourd’hui qu’il faut ce texte pour sécuriser le parcours professionnel des agents non titulaires.
Pour nous, la meilleure sécurisation qu’on peut leur proposer s’appelle la titularisation.
En refusant cela, le gouvernement choisit d’aggraver encore les conditions de travail du personnel, déjà très difficiles.
C’est pourquoi les fédérations FO, CGT, SUD et UNSA exigent le retrait de ce texte de l’ordre du jour du conseil supérieur convoqué ce 8 juillet.
Si tel n’était pas le cas, les fédérations syndicales pourraient en tirer toutes les conséquences sur les suites à donner à la volonté de dialogue social médiatiquement affiché par le gouvernement.
Trahison ? Mensonge ? Inconséquence ?
Cette semaine, le ministère de la Santé propose aux syndicats du personnel hospitalier de créer un statut de contractuel permanent par décret.Les 200 000 contractuels de l’hôpital vont ainsi perdre toute espérance d’être un jour titularisés et donc de pouvoir travailler sereinement dans un emploi permanent, stable et non soumis aux aléas financiers d’un hôpital.
Quand nous constatons que sur ces 200 000 contractuels, 119 958 sont des agents de catégorie C (donc ASHQ, AS, AP, AMP), qui pourraient être stagiairisés sans aucune difficulté réglementaire, il faudrait pour cela avoir une véritable volonté politique de rompre avec la précarité accrue que nous observons aujourd’hui dans nos établissements.
Aujourd’hui, la fonction publique hospitalière est hors-la-loi et plutôt que d’encourager le respect de la loi, le gouvernement préfère changer celle-ci.
On nous répond aujourd’hui qu’il faut ce texte pour sécuriser le parcours professionnel des agents non titulaires.
Pour nous, la meilleure sécurisation qu’on peut leur proposer s’appelle la titularisation.
En refusant cela, le gouvernement choisit d’aggraver encore les conditions de travail du personnel, déjà très difficiles.
C’est pourquoi les fédérations FO, CGT, SUD et UNSA exigent le retrait de ce texte de l’ordre du jour du conseil supérieur convoqué ce 8 juillet.
Si tel n’était pas le cas, les fédérations syndicales pourraient en tirer toutes les conséquences sur les suites à donner à la volonté de dialogue social médiatiquement affiché par le gouvernement.
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