Organisations
Vallourec : refuser les licenciements et les fermetures de sites en France
Le fabricant de tubes sans soudure Vallourec a annoncé mardi 28 avril son intention de supprimer 2 000 postes dans le monde, dont près de 900 en France, après avoir rendu publique, le même jour, une perte nette de 76 millions d’euros au premier trimestre.
Notre fédération déplore ces annonces, qui s’ajoutent aux mesures conjoncturelles déjà dévoilées en février et prévoyant la suppression de 15 % des heures travaillées dans les usines du groupe, soit l’équivalent de 1 400 postes dans le monde, dont 200 en France.
Vallourec a déjà promis d’opérer sans « départs contraints, ni fermetures de sites en France », mais comment compte-t-il tenir cette promesse ? En effet, un tiers des suppressions de postes devrait concerner les Tuberies (laminoirs), dont les équipes passeraient du 3x8 au 2x8. Quel va être le sort des salariés affectés par cette décision ? Un autre tiers passera par des suppressions de postes à l’aciérie de Saint-Saulve, qui compte 350 salariés. Vallourec affirme sur ce point être à la recherche d’un repreneur mais que se passera-t-il en cas de non-reprise ? Enfin, de nombreux postes devraient disparaître dans les fonctions support, exception faite de la recherche et développement, qui serait sauvegardée.
Si nous prenons acte des déclarations du gouvernement, notre organisation syndicale jugera en fonction des actes, non des paroles.
Sur le fond, notre fédération n’accepte pas que les salariés fassent les frais d’une réorganisation guidée avant tout par une logique plus financière qu’industrielle et demande à ce que Vallourec réalise l’opération sans aucun licenciement, en privilégiant les reclassements en interne. Aussi demandons-nous également que l’ensemble des sites français soient maintenus.
Sur la forme, notre fédération s’indigne que les salariés n’aient été informés de la décision que par une conférence radio, la direction n’ayant pas jugé utile de réunir les organisations syndicales pour annoncer ces mesures.
La fédération FO métaux sera aux côtés des salariés de Vallourec, particulièrement attentive à ce qu’ils ne soient pas les victimes de cette réorganisation, et se tient prête à intervenir à tous les niveaux afin de défendre l’industrie et les emplois.
Notre fédération déplore ces annonces, qui s’ajoutent aux mesures conjoncturelles déjà dévoilées en février et prévoyant la suppression de 15 % des heures travaillées dans les usines du groupe, soit l’équivalent de 1 400 postes dans le monde, dont 200 en France.
Vallourec a déjà promis d’opérer sans « départs contraints, ni fermetures de sites en France », mais comment compte-t-il tenir cette promesse ? En effet, un tiers des suppressions de postes devrait concerner les Tuberies (laminoirs), dont les équipes passeraient du 3x8 au 2x8. Quel va être le sort des salariés affectés par cette décision ? Un autre tiers passera par des suppressions de postes à l’aciérie de Saint-Saulve, qui compte 350 salariés. Vallourec affirme sur ce point être à la recherche d’un repreneur mais que se passera-t-il en cas de non-reprise ? Enfin, de nombreux postes devraient disparaître dans les fonctions support, exception faite de la recherche et développement, qui serait sauvegardée.
Si nous prenons acte des déclarations du gouvernement, notre organisation syndicale jugera en fonction des actes, non des paroles.
Sur le fond, notre fédération n’accepte pas que les salariés fassent les frais d’une réorganisation guidée avant tout par une logique plus financière qu’industrielle et demande à ce que Vallourec réalise l’opération sans aucun licenciement, en privilégiant les reclassements en interne. Aussi demandons-nous également que l’ensemble des sites français soient maintenus.
Sur la forme, notre fédération s’indigne que les salariés n’aient été informés de la décision que par une conférence radio, la direction n’ayant pas jugé utile de réunir les organisations syndicales pour annoncer ces mesures.
La fédération FO métaux sera aux côtés des salariés de Vallourec, particulièrement attentive à ce qu’ils ne soient pas les victimes de cette réorganisation, et se tient prête à intervenir à tous les niveaux afin de défendre l’industrie et les emplois.
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