Organisations
Grève à la CCI de Grenoble pour contester le projet de réforme du statut des enseignants
À l’appel de la CFE-CGC et de la CGT, une partie du personnel de la CCI de Grenoble sera en grève le mardi 29 avril.
Un projet de réforme remet en cause le statut des enseignants, initié par des présidents de CCI au niveau national.
Un texte devant servir de base à des négociations nationales, pour être appliqué au personnel enseignant dans toutes les CCI de France, a été remis aux organisations syndicales fin mars.
Les présidents de CCI prévoient notamment de :
À l’IMT de Grenoble (établissement d’enseignement spécialisé dans les formations professionnelles allant de CAP métiers à Bac + 5 tertiaire), cette réforme du statut des enseignants augmenterait la charge de cours des enseignants de 26 %, à 28 heures par semaine, alors que ceux-ci délivrent déjà un nombre d’heures plus élevé que dans l’Éducation nationale. La facture serait également salée pour les vacataires, déjà installés dans la précarité, et qui perdraient de nombreuses heures. Sans oublier les administratifs qui verraient leur charge augmenter dans les mêmes proportions.
Ce projet concerne également des enseignants de Grenoble École de Management mais d’une autre manière. Les dispositifs contenus dans cette réforme du statut des professeurs de l’enseignement supérieur ne sont tout simplement pas compatibles avec leur métier.
Les réunions entre organisations syndicales, le management de la CCI Grenoble, et de la CCI régionale, qui est désormais notre employeur, ont montré des préoccupations communes vis-à-vis de ce projet. Nous allons faire remonter ensemble au niveau national pendant la période de discussions, ces problèmes évidents.
Pour Grenoble École de Management, il est à craindre que ce projet de réforme du statut des enseignants ne serve de prétexte pour la faire passer sous une forme associative privée (reconnue impropre par la jurisprudence) gérée de fait par la CCI, avec 400 salariés précarisés.
Voire encore pire, que les présidents de Lyon et Grenoble forcent EM Lyon à absorber GEM alors que tous les protagonistes y sont hostiles. Conflit social de première ampleur en vue ?
La position de la CFE CGC est donc un retrait pur et simple de ce projet par les présidents en national, pour aménager et améliorer toutefois le statut actuel des enseignants, qui génère déjà de nombreuses inégalités.
Un projet de réforme remet en cause le statut des enseignants, initié par des présidents de CCI au niveau national.
Un texte devant servir de base à des négociations nationales, pour être appliqué au personnel enseignant dans toutes les CCI de France, a été remis aux organisations syndicales fin mars.
Les présidents de CCI prévoient notamment de :
- faire perdre le statut d’enseignant aux professeurs ;
- porter le nombre d’heures de face à face pédagogique à plus de 1 000 heures par an ;
- supprimer toutes les dispositions d’aménagement du temps de travail actuelles, pour les renégocier en niveau régional.
À l’IMT de Grenoble (établissement d’enseignement spécialisé dans les formations professionnelles allant de CAP métiers à Bac + 5 tertiaire), cette réforme du statut des enseignants augmenterait la charge de cours des enseignants de 26 %, à 28 heures par semaine, alors que ceux-ci délivrent déjà un nombre d’heures plus élevé que dans l’Éducation nationale. La facture serait également salée pour les vacataires, déjà installés dans la précarité, et qui perdraient de nombreuses heures. Sans oublier les administratifs qui verraient leur charge augmenter dans les mêmes proportions.
Ce projet concerne également des enseignants de Grenoble École de Management mais d’une autre manière. Les dispositifs contenus dans cette réforme du statut des professeurs de l’enseignement supérieur ne sont tout simplement pas compatibles avec leur métier.
Les réunions entre organisations syndicales, le management de la CCI Grenoble, et de la CCI régionale, qui est désormais notre employeur, ont montré des préoccupations communes vis-à-vis de ce projet. Nous allons faire remonter ensemble au niveau national pendant la période de discussions, ces problèmes évidents.
Des discussions nationales
Dans la commission nationale, composée de 6 présidents de CCI, siège le président de la CCI de Grenoble. Nous sommes donc stupéfaits par le contenu de ce texte que les présidents cherchent à imposer dans des discussions qui vont commencer en mai 2014 : le président de la CCI de Grenoble connaît-il réellement ses deux établissements de formation, qui composent 80 % des salariés de la CCI de Grenoble, pour prévoir une réforme du statut des enseignants qui massacrerait ceux de l’IMT et évincerait ceux de GEM ?GEM jetée en pâture à EM Lyon ?
Pour Grenoble École de Management, il est à craindre que ce projet de réforme du statut des enseignants ne serve de prétexte pour la faire passer sous une forme associative privée (reconnue impropre par la jurisprudence) gérée de fait par la CCI, avec 400 salariés précarisés.
Voire encore pire, que les présidents de Lyon et Grenoble forcent EM Lyon à absorber GEM alors que tous les protagonistes y sont hostiles. Conflit social de première ampleur en vue ?
Appel à la grève à IMT et au retrait du projet national
Pour l’IMT, où l’enjeu de cette réforme est très clair, CFE-CGC et CGT appellent les salariés à la grève le 29 avril. Cette action, inédite dans le milieu consulaire, veut envoyer un signal fort aux présidents et certaines organisations syndicales, du niveau national.La position de la CFE CGC est donc un retrait pur et simple de ce projet par les présidents en national, pour aménager et améliorer toutefois le statut actuel des enseignants, qui génère déjà de nombreuses inégalités.
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