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21 / 05 / 2012
Fabienne Peraldi / Membre
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Inscrit(e) le 22 / 03 / 2012

Faut-il séparer la banque de détail et la banque d'investissement ?

Le PSE de la Société Générale est clos pour beaucoup et seuls les salariés de la banque d'investissement (SGCIB) auront pu en bénéficier.

Est-ce juste ?


Ma pensée s'adresse à tous ceux (et ils sont nombreux) dont l'aspiration à changer de vie n'a pu se faire par ce biais et à qui cette occasion manquée laisse un goût amer.

De nouveau, notre entreprise, à travers ce PSE, s'est montrée à l'écoute et généreuse pour certains, et, cruelle et sans pitié pour les autres.

  • Malgré des milliards de perte, un cours de bourse à bout de souffle, la banque d'investissement reste l'enfant gâté. Un enfant gâté qui ne risque pas d'apprendre de ses erreurs, hélas, car jamais réprimandé et toujours choyé.

En effet, au-delà du PSE, les enveloppes de rémunération ont cette année encore récompensé très généreusement certains salariés de cette partie de l'entreprise à la performance pourtant douteuse. La NAO (négociation annuelle obligatoire) qui n'a pas abouti cette année est l'un des prix à payer à cette coûteuse partie de la banque.

Voilà pourquoi il me semble une bonne idée de dissocier les activités de banque de détail à celles de banque d'investissement. La banque d'investissement gagnerait en responsabilité et la banque de détail serait libérée du joug de cet enfant gâté. Également, l'un des problèmes majeur, celui des rémunérations (d'ailleurs étroitement lié à celui des évaluations), bien réel, et qui consiste à saigner le plus grand nombre pour satisfaire une minorité, se résoudrait. En tout cas, je l'espère...

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