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PPG doit renégocier l'accord sur les départs volontaires en intégrant le recul de l'âge de la retraite
Tandis que certaines de ces entreprises ont d'ores et déjà signé des avenants aux accords initiaux, d'autres n'ont pas dépasé le stade de la réflexion.
C'est dans ce cadre qu'à l'initiative de la CGT, de la CFE-CGC et de l'Association des Anciens Salariés de PPG a été lancé un appel à la durection de PPG.
En 2009 une vingtaine de salariés dans la tranche d’âge 55–57 ans s'est portée volontaire au départ en pré-retraite. Pour ces salariés, la principale motivation était d’éviter un licenciement d’une autre personne plus jeune, tout en faisant le sacrifice de l’indemnité supra légale, de 1 200 euros par année d’ancienneté dans le groupe PPG.
- Toutes les candidatures au départ volontaire avaient été examinées avec soin par PPG et le cabinet de reclassement, qui avaient vérifié, avant de les valider, que ces salariés pourraient liquider leur retraite au taux plein au plus tard dès leurs droits à indemnisation par Pôle Emploi épuisés.
Mais la réforme légale de 2010 concernant le recul de l’âge des retraites est passée par là, ce qui fait que certains départs volontaires risquent de subir une période sans revenus entre la fin de leurs droits à indemnisation par Pôle Emploi et la date à laquelle ils pourront bénéficier de la retraite au taux plein.
Les salariés des sociétés partis dans le cadre de départ volontaires et affectés par la réforme des retraites ne sont pas, et de loin, l’exclusivité de PPG.
- C’est ainsi que de nombreuses sociétés ont renégocié avec les partenaires sociaux les plans de départs volontaires et ou de pré-retraite, signés avant la réforme des retraites, pour permettre aux salariés âgés d’au moins 55 ans, touchés par la réforme des retraites et ayant quitté leur société dans le cadre d’un plan de départ volontaire de tenir financièrement jusqu’à leur retraite. Ces sociétés (Michelin, TPF, Altuglas etc.) en renégociant les accords concernés ont voulu strictement respecter l’esprit dans lequel les accords avaient été négociés et signés et ont ainsi fait face à leurs obligations morales.
Le problème a été clairement posé à la direction de PPG qui n’a pas, à ce jour, donné de réponse claire.
Nous ne pouvons pas penser, ne serait-ce que l’espace d’un court instant, que PPG reconnue par tous comme étant soucieuse de la sécurité et du bien-être de ses salariés en activité, se retranchera purement et simplement derrière des modifications législatives survenues après le PSE, pour ne pas respecter les engagements pris lors des négociations du PSE.
Salariés de PPG, soyez solidaires et rappelez-vous que ces personnes, en se portant volontaires au départ, ont sauvé directement ou indirectement l’emploi actuel de beaucoup d’entre vous. Une entreprise qui ne respecterait pas ses anciens serait vouée à un avenir bien incertain