Organisations
CGT-SFR : soutien au peuple tunisien
Depuis plus d’un mois, le peuple tunisien mène un combat exemplaire pour l’obtention de droits démocratiques et pour l’amélioration de ses conditions de vie et de travail.
La démission du dictateur Ben Ali est une première victoire, qui incite à poursuivre ce mouvement social d’ampleur historique.
La CGT FAPT SFR soutient avec conviction la lutte menée par le peuple tunisien, qui montre la voie à suivre pour tous. Sa détermination doit être un exemple pour tous les peuples opprimés et exploités à travers le monde.
SFR, par sa position de donneur d’ordres, et ses sous-traitants ont une grande responsabilité sur la situation très précaire d’une partie des Tunisiens qui travaillent au sein de leurs centres d’appels.
Les dirigeants de ces entreprises doivent satisfaire les exigences sociales des salariés qu’elles emploient, quel que soit le pays où elles les emploient, en augmentant leurs salaires, en réduisant le nombre d’heures de travail par semaine, en améliorant leurs conditions de travail...
- SFR ne doit pas, au nom du « client roi », chercher à minimiser le mouvement social tunisien en augmentant la charge de travail des salariés des centres d’appels dans les autres pays (France, Maroc, Roumanie...). En 2007, SFR a fait le choix d’externaliser ses services clients, dans le seul but d’économiser des bouts de ficelle. Aujourd’hui, elle doit en assumer seule la responsabilité, et ne pas la faire porter à ses autres salariés.
Nous sommes solidaires du peuple tunisien et nous l’encourageons à poursuivre le mouvement social engagé par tous les moyens qui lui sembleront appropriés, pour qu’enfin la démocratie et la liberté deviennent pour lui, et pour toujours, une réalité.
Aux tyrans« La voix des humiliés est faible, dit on,Et sourdes les oreilles des tyrans de ce monde.Non, la clameur du peuple est l’ouraganQui courbe le plus puissant des trônes et le fracasse. »Extrait d’un poème d’Aboul Kacem Echabbi (poète tunisien)