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18 / 11 / 2010 | 47 vues
Philippe Ringuet / Membre
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Les salariés du Crédit Agricole de Centre-Loire n'ont plus les moyens de rendre le service que sont en droit d’attendre leurs clients

D'incessantes réorganisations internes dans les agences et dans des sites administratifs dans un contexte économique tendu ont amené, pour les salariés du Crédit Agricole de Centre-Loire, une dégradation constante de leurs conditions de travail. 

Les salariés considèrent aujourd’hui ne plus avoir les moyens de rendre le service que sont en droit d’attendre leurs clients. À de multiples reprises, les 6 organisations syndicales présentes (CFDT, CGT, FO, SNECA CGC, SNIACAM et UNSA) ont alerté la direction des conséquences sur le climat social de l’entreprise et sur les salariés eux-mêmes.

De même, elles dénoncent ces restructurations dont les seuls buts sont la recherche de gain de productivité et l’accroissement pur des résultats financiers. Ensemble, les syndicats ont, dès le 17 septembre dernier, déposé un cahier de revendications portant sur les conditions de travail, l’emploi et la rémunération :

  • l’arrêt des réorganisations conduisant à des réductions d’effectifs,
  • une mise en adéquation des moyens humains avec la charge de travail et les objectifs commerciaux,
  • l’amélioration des conditions d’accompagnement des salariés dans leur métier (formation, management etc.),
  • une reconnaissance pour tous les salariés en réponse à leur investissement.
Après plusieurs séances de négociation, l’intersyndicale n’a pu que constater le refus de la part de la direction de répondre aux demandes des salariés. Face à cette situation de rupture de dialogue, les 6 organisations syndicales unies ont appellé le personnel à une journée de grève, avec rassemblement devant le siège social à Bourges, ce jour, le 18 novembre 2010.
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