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30 / 07 / 2010 | 7 vues
Rémi Aufrere-Privel / Membre
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CNAM : le président CFDT s'oppose aux suppressions d'emploi décidées par le gouvernement.

Le gouvernement a décidé de concrétiser la RGPP (révision générale des politiques publiques) à la Caisse nationale d'assurance maladie, en supprimant près de 4 000 postes d'ici 2013.

Rappellons que les effectifs de la CNAM sont passés de 85 000 à 75 423 salariés en 6 ans (2003 à 2009).

Les personnels de la CNAM sont soumis à des évolutions nombreuses sur l'assurance maladie et malgré la modernisation des systèmes d'information et de traitement, le niveau de stress professionnel tend à croître de façon importante.

Cette mesure gouvernementale a provoqué la colère des organisations syndicales, et en tout premier lieu, du président CFDT de la CNAM, Michel Regereau.

Fait suffisamment rare pour être souligné pour une question aussi importante, le président de la CNAM s'opposera à cette décision du gouvernement.

S'il est suivi par le conseil d'administration, une situation de blocage pourrait survenir.

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Force Ouvrière , pour sa part ne cesse de dénoncer les dangers qui planent sur l'assurance maladie; elle a d'ailleurs  émis un avis négatif sur le projet de Convention d'Objectif et de Gestion (COG ) de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) pour la période 2010-2013. 

Il importe de dénoncer  aussi largement possible  le « dogme d'Etat » imposant le non remplacement d'un départ à la retraite sur deux, alors que dans la COG précédente le taux de remplacement était de 60% et que la CNAMTS avait rendu près de 1.500 postes supplémentaires. 

Rappelons également, élément non négligeable,   la baisse des dépenses de personnel de 3,1% sur la période 2010-2013.

Dans ces conditions comment ne pas souscrire à la réaction de la confédération FO qui  considère légitimement que le réseau de l'assurance maladie, déjà à saturation, ne pourra pas assurer un service de qualité, au détriment des assurés sociaux, mais aussi du personnel qui subira des conditions de travail dégradées.