L’Unsa Thomson, syndicat autonome des salariés du groupe Thomson (Euronext Paris : 18 453 ; NYSE : TMS) note avec gravité que le groupe a sollicité et obtenu du Tribunal de Commerce de Nanterre l’ouverture d’une procédure de sauvegarde de la maison-mère Thomson SA, dans le cadre d’une loi française protectrice des sociétés.

Nous souhaitons que les créanciers bancaires qui seront convoqués le 21 décembre 2009, les obligataires le 22 décembre 2009 et les actionnaires le 27 janvier 2010, votent le plan de restructuration de la dette.

Selon le groupe Thomson, cette décision de mise sous procédure de sauvegarde n’aura pas de conséquence opérationnelle ou sociale. L’Unsa Thomson restera vigilante à ce sujet.

Frédéric Suire, secrétaire général adjoint a déclaré : « L’apurement de la dette de Thomson, héritage du passé, est nécessaire. Nous espérons que cette procédure de sauvegarde mettra un terme définitif à la spéculation qui s’est exercée depuis plusieurs mois via le mécanisme des credit default swaps (CDS). Cette spéculation a généré une incertitude croissante quant à la restructuration de la dette du groupe, incertitude qui a affecté tous les salariés. »

« L’Unsa Thomson demande aux pouvoirs publics qu’ils se saisissent du problème des produits dérivés de crédit, tels que les CDS, et imposent une régulation nécessaire de ces marchés non contrôlés, symboles d’un capitalisme sauvage », a ajouté Guillaume Trichard, secrétaire général de l’Unsa Thomson.