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09 / 11 / 2009 | 32 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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« La GPEC n’est ni une science exacte, ni un engagement de la part des ministères » - Armelle Daumas, DGME

La direction générale de la modernisation de l'État (DGME) accompagne la direction générale de l'administration de la fonction publique (DGAFP) pour mettre en place une GPEC régionale dans trois ministères volontaires (Défense, Intérieur et Agriculture) qui mutualisent leurs ressources et notamment les postes ouverts.

Selon Armelle Daumas du service conseil de la DGME : « Il s’agit de se projeter à moyen terme. Traditionnellement, notre gestion RH vit au rythme des négociations annuelles du dialogue de gestion et des Commissions Administratives Paritaires bi-annuelles. La GPEC suppose, quant à elle, une vision de trois ans : une telle projection repose sur des hypothèses et comporte naturellement une marge d’erreur. Au début, nos interlocuteurs avaient tendance à considérer que tant que la loi de financed de l’année n’était pas passée ou que les mandats de réformes de la RGPP n’étaient pas stabilisés, il n’était pas possible de se projeter. En pratique, il y a toujours des orientations connues, sur la base desquelles des projections peuvent être bâties. Et il y a bien évidemment aussi des inconnues, que l’on apprend à cadrer au fil du temps. La GPEC n’est ni une science exacte, ni un engagement de la part des ministères : c’est un outil d’anticipation et d’aide à la décision pour les cadres de l’administration. »

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