Participatif
ACCÈS PUBLIC
21 / 07 / 2009 | 10 vues
Amine Moussaoui / Membre
Articles : 24
Inscrit(e) le 27 / 11 / 2008

Metaleurop Nord : 61,6 %, des salariés qui n’avaient pas été reclassés ont enfin trouvé une solution

Prés de six ans après le démarrage d’un parcours long et douloureux, lié à la liquidation de leur entreprise et à leurs licenciements, la majorité (61.6%) des ex salariés de  Metaleurop Nord qui demeuraient encore sans emploi, ont enfin trouvé une issue favorable à leur situation, grâce à la mobilisation conjuguée de l’association des anciens salariés de Metaleurop Nord (Chœurs de Fondeurs), de l’AFPA (Association pour la formation professionnelle des adultes), de Pôle emploi, du Conseil Régional, et de l’AGEFIPH (Fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées).

830 salariés de Metaleurop Nord avaient été licenciés en mars 2003 suite à la restructuration de leur entreprise. 

Un résultat positif et porteur d’espoir en période de crise, preuve que la fatalité n’existe pas. Lors de  sa  venue  en février 2008 sur le site du sinistre industriel de Metaleurop Nord, le Président de la République s’était ému que plus d’un an après la fermeture de la cellule de reclassement dédiée, 60 des ex salariés de Metaleurop Nord arrivés en fin de droit ne soient toujours pas reclassés.  Il avait alors émis le souhait que des solutions soient trouvées pour ceux ci. Plus d’un an après, prés de 62% d’entre eux sont sortis d’affaire et les autres sont en voie de trouver une solution. 

Ainsi, sur les 60 personnes non reclassées, 37 ont trouvé une « solution stabilisée » (dont 13 en CDI, 1 création d’entreprise, et 4 invalidités reconnues). Parmi les 23 demandeurs d’emplois restant, 10 sont en formation en vue d’une reconversion professionnelle dans le cadre de l’Appui au Projet de reconversion délivré par l’AFPA et 4 personnes sont en CDD ou en intérim.

Par solution stabilisée, il faut entendre : CDI, Création d’entreprise, Invalidité reconnue, Dispense de recherche d’emploi par le Pôle Emploi, Intérim « Choix du salarié », Personne se déclarant « ne pas vouloir être suivie par la cellule », Contrat d’Avenir de 2 à 5 ans 

Pas encore de commentaires