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30 / 06 / 2008 | 46 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Plan social au Centre de Recherche d’Expertise de Contrôle des Eaux de Paris (CRECEP)

84 des 139 salariés en CDI du Centre de Recherche d’Expertise de Contrôle des Eaux de Paris (CRECEP) vont être licencié dans le cadre d’un PSE. La CGT qui y voit « la mort programmée d’un service public. »

Le 1er janvier 2005, la mairie de Paris a en effet décidé d’externaliser le CRECEP. 83% des 150 salariés de l’époque avaient alors préféré un reclassement dans les services de la mairie de Paris quitte à devoir changer de métier.

« Malgré des aides financières discutables…les pertes financières du CRECEP l'acculent aujourd'hui à la faillite. Il n'est d'ailleurs pas sûr que le CRECEP puisse payer ses salariés à la rentrée de Septembre. S'agissant d'un Etablissement Public Industriel et Commercial (EPIC) il risque de passer sous la tutelle directe du préfet pour carence », rapporte la CGT.

C’est depuis 1906 que le CRECEP contrôle la qualité sanitaire de l’eau potable distribuée à Paris et dans la région parisienne. Le tout en conduisant des recherches sur les traitements. Avec l’externalisation de 2005, le CRECEP était censé proposer ses services à d’autres clients que la mairie de Paris. Pour la CGT, « doté d'une pesante organisation administrative, le CRECEP a été incapable de devenir compétitif sur le marché du contrôle sanitaire où les laboratoires privés règnent en maîtres. »

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