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05 / 03 / 2019 | 128 vues
Carole Prioult / Membre
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Mouvements chez Go Sport : 1 600 emplois en jeu

Le groupe Go Sport se sépare de ses magasins « Courir » pour 283 millions d’euros et s’offre les services du cabinet Prospheres, spécialiste du redressement d’entreprises en difficulté…

Malgré les inquiétudes de nos élus au CE, la direction du groupe a consciencieusement entretenu le flou concernant le projet de vente de sa filiale la plus performante.

Les magasins Go Sport restant déficitaires, le groupe a donc fait appel au cabinet spécialiste du « retournement d’entreprise », qui a déjà œuvré au sein des enseignes Pimkie, Jules, Tati ou, dernièrement, Eurodif. Conséquences : des fermetures de magasins avec la suppression de centaines d’emplois à la clef…

Avec 35 magasins fermés en quatre ans, les élus du comité d’entreprise, aidés d’experts en économie, ont déjà proposé de nouvelles orientations constructives visant à redresser l’entreprise mais la direction du groupe n’en a eu que faire et a persévéré dans sa gestion hasardeuse.

Inquiet de la cession de « Courir », le comité d'entreprise Go Sport France a déclenché un droit d’alerte dès décembre 2018 : à ce jour, plus de la moitié des magasins sont en négatif, des fermetures et une restructuration des sièges sont déjà envisagées.

À peine en poste et en s’affranchissant de leurs obligations vis-à-vis des représentants du personnel, les missionnés du cabinet Prospheres ont organisé des réunions d’information (pour les salariés en CDI uniquement) à partir du 5 mars pour présenter leur stratégie. Ça en dit long sur la qualité du dialogue social à venir !

Appuyée par la CGT, notre organisation syndicale mettra tout mettre en œuvre pour faire valoir les droits des salariés et sauver les 1 600 emplois ainsi que leur enseigne, qui a fêté ses 40 ans en 2018.

L’intersyndicale ne s’interdira pas d’en appeler au gouvernement et à Bruno Le Maire pour arbitrer les débats.
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