Ressources d'entreprise
25 / 10 / 2016 | 16 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Inscrit(e) le 16 / 11 / 2007

Michelin : accord sur la maîtrise de la charge de travail par les cadres autonomes

Bien qu’ayant obtenu satisfaction sur certaines revendications historiques de la CFDT :

  • Weekend samedi/dimanche garanti et non plus dimanche/lundi
  • Weekend samedi/dimanche de repos précédant les congés payés d’été

Ainsi que la mise en place d’un dispositif permettant aux salariés de bénéficier d’un temps de pause de 1h minimum entre chaque poste, notre organisation syndicale n’a pas signé cet accord !

Nous ne pouvons tout simplement pas cautionner la mise en place d’un système qui détériorera les conditions de travail des salariés à temps partiel au travers d’une flexibilité rendant plus difficile encore l’articulation entre la vie personnelle et professionnelle.

En effet, cet accord permet désormais à Flunch d’officialiser la modulation du temps de travail des salariés à temps partiel ( + ou – de 3 heures par semaine par rapport à la base contrat hebdomadaire), pratique qui était devenue courante dans beaucoup de restaurants de manière tout à fait illégale !

De plus nous déplorons le refus catégorique de l’entreprise de prendre des engagements sur la limitation du nombre de doubles (coupures) et le nombre de soirs par semaine ainsi que la mise en place de plages horaires fixes pour les contrats de moins de 24 H par semaine.

Sans oublier le manque de garanties proposées par l’entreprise pour assurer aux étudiants restant chez Flunch à la fin de leurs études l’évolution de leur base contrat à 25 H minimum, Flunch se contentant seulement de promettre d’attribuer un contrat de 108.25 H par mois aux intéressés dès lors que des heures seront rendues disponibles dans le restaurant !

Notons également qu’en ce qui concerne la gestion de l’emploi du temps des salariés ayant un double emploi, que Flunch ne propose véritablement pas de mesures concrètes afin de permettre à ces salariés de s’organiser plus facilement.

Lors des dernières négociations de branche notre organisation syndicale a rejeté des propositions de même nature mises en avant par le patronat, il serait donc incohérent d’accepter d’un côté ce qu’on refuse de l’autre.

Bref le bilan de ces négociations n’est pas totalement négatif mais insuffisant pour que la CFDT valide cet accord.

Date de signature
15/03/2016
Fichier de la ressource
Signataires
CFDT
CFE-CGC