Organisations
MFR : le dialogue social est au point mort
À l’occasion de l’assemblée générale des maisons familiales et rurales (MFR) des 9 et 10 avril derniers à Paris, un message positif à destination des organisations syndicales avait été formulé par le président Xavier Michelin, armant la volonté de réamorçage du dialogue social.
Lors de la négociation annuelle pour la rémunération des salariés, les organisations syndicales espéraient qu’après une commission avortée en novembre 2013 (avec une proposition de négociation à 0 !), on repartirait sur des échanges constructifs.
Sujets censurés
Malheureusement, les promesses se sont avérées vaines. Les employeurs sont restés sur leurs positions et aucune tentative de discussion n’a abouti (malgré une proposition des OS à 1,5 négociables).
Les organisations syndicales n’ont pas souhaité poursuivre l’ordre du jour et les débats, au sein d’une commission dite « paritaire » dans laquelle les décisions sont unilatérales et les sujets bridés, voire censurés.
Le SFOPE MFR reste dans l’attente de l’ordre du jour de la prochaine CPNN, prévue le 21 mai 2014 qui, nous l’espérons, fera apparaître un geste de « bonne volonté » de la part des employeurs.
Si la masse salariale représente un coût important pour les MFR, il ne peut y avoir de MFR sans salariés et c’est bien par un dialogue social réel avec leurs représentants que le projet d’avenir des associations sera pérenne. Notre fédération a déjà pris l’initiative de saisir la Direction générale du travail.