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19 / 07 / 2016 | 3 vues
Audrey Minart / Membre
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Les indépendants : « il faut éviter de se retrouver au final avec une ou deux générations qui n’auraient pas cotisé suffisamment »

« Les professions libérales n’ont longtemps concerné que des professions prestigieuses : médecins, avocats, architectes... On les faisait peu cotiser parce qu’on supposait que ces professionnels le faisaient par ailleurs. On considère toujours qu’au-delà d’un certain revenu, on est suffisamment alerté et qu’on a les moyens d’assurer sa propre protection (maladie, retraites…). Mais c’est un groupe qui a beaucoup changé dans ses caractéristiques sociologiques, avec de plus en plus de jeunes qui s’installent ainsi, parce que ce n’est pas très cher, et qui vont vivoter... Jeunes avocats, journalistes et autres « intellectuels précaires », auto-entrepreneurs, qui naviguent de façon un peu trouble entre salariat et indépendance. Ce qui est compliqué à gérer en matière de protection sociale : il faut éviter de se retrouver au final avec une ou deux générations qui n’auraient pas cotisé suffisamment et pourraient donc dépendre de l’assistance au moment de la retraite », considère Sylvie Célérier, sociologue (CEE).

  • Les arrêts de travail n’ont pas le même sens pour les indépendants. Ils en prennent moins, ce qui entraîne un retard de soins assez inquiétant.

Retrouvez l’interview complète de cette chercheuse qui considère que les indépendants représentent un « angle mort » en matière de protection sociale et de santé au travail.

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