La santé et la qualité de vie au travail sont devenues des sujets clefs tant en matière de mobilisation des salariés et de dialogue social que de stratégie de performances sur les risques professionnels. Les salariés ne peuvent plus être envisagés seulement comme une source de risques ou de coûts. Si l’entreprise veut progresser, elle doit nécessairement conjuguer davantage performances économiques et performances sociales au lieu de les opposer. Mais à ce jour, il n’existait peu ou pas d’instances permettant aux professionnels relativement isolés au sein de leurs entreprises d’échanger et de partager les enjeux comme les bonnes pratiques sur des thématiques majeures de la santé et de la qualité de vie au travail.  

Pourtant, on retrouve de nombreuses démarches dans les entreprises en termes de stratégie de santé et de qualité de vie au travail, de même qu'en termes de déclinaison opérationnelle.

L’ambition du Club santé et qualité de vie au travail est donc de positionner les échanges à un niveau corporate des groupes internationaux entre pairs, à la fois opérationnels et professionnels des fonctions santé-QVT, permettant d’accélérer les réflexions en interne, d’anticiper sur les sujets de demain, construire sur les sujets nouveaux, créer une force de dialogue avec les parties prenantes (internes comme externes) et de se positionner en « think-tank » sur les sujets de santé-QVT au travail.

En tant que partenaire, le groupe Malakoff Médéric mettra à disposition son soutien logistique et ses moyens d’action pour faciliter les travaux du club. « Avec la création de ce club, nous avons souhaité contribuer à la sensibilisation et à la réflexion sur la qualité de vie au travail, un sujet crucial pour notre groupe qui assure la santé et la prévoyance de 3,5 millions de salariés et qui a développé une stratégie innovante afin d’améliorer la santé et le bien-être au travail », commente Anne-Sophie Godon, directrice du développement chez Malakoff Médéric.

Les « règles du jeu » sont simples : transparence dans la communication d’informations, engagement de chaque membre sur la confidentialité des informations échangées et un choix de thèmes de travail à la main des participants.

Un premier rendez-vous le 26 septembre dernier a déjà permis de programmer les prochains travaux qui porteront sur :

• la sous-traitance : quel positionnement des sujets santé-QVT vis-à-vis de la sous-traitance ? Quels enjeux ?
• la politique de santé-QVT : quels modes d’organisation et de pilotage ? Comment déployer les démarches à l’international ?
• comment mobiliser les collaborateurs sur la santé-QVT (et sécurité) au sein des grands groupes et embarquer les comités de direction ?
• comment passer d’une optique RPS centrée sur la conformité et le médical à une démarche qualité de vie au travail centrée sur l’accompagnement du management ?

Les membres adhérents de l'Observatoire social international (OSI) auront accès à l'ensemble des activités et travaux qui y seront menés. « L’OSI étant un laboratoire d’idées et d’initiatives sur les grands enjeux économiques et sociaux posés aux entreprises et à la société, nous attendons beaucoup des retours d’expérience et des échanges qui animeront le club », explique Marc Deluzet, délégué général de l’OSI.