Le Snadeos-CFTC pour un besoin de clarification des praticiens conseils
Les inquiétudes légitimes des praticiens conseils préoccupés par la démultiplication des tâches, la mise en place de nouvelles missions, les contraintes de procédures tant légales qu'internes à l'institution, s'empilant comme les couches d'un mille-feuilles et le cloisonnement des activités (tout cela à effectif en constante réduction tant chez les praticiens conseil eux-mêmes que chez leurs assistants administratifs), ne trouvent pas de réponses dans la nouvelle COG.
À l'heure où il faut repenser la régulation et décloisonner les activités, cette profession riche d'expérience a parfois la sensation de perdre son énergie et d'être bien mal employée.
Sans aller jusqu'à parler de découragement et de désespérance, disons qu'il existe à tout le moins un besoin certain de clarification.
Les conditions de la mise en place des instances représentatives du personnel pour le service médical devraient enfin être définies par décision judiciaire dont le rendu aura lieu le 9 octobre.
Qu'elle qu'en sera la forme définitive, il est urgent que, face aux constats évoqués, les praticiens conseil (en concertation avec le personnel administratif) puissent s'investir dans leur formation professionnelle et dans l'organisation de leurs missions.
En un mot, qu'ils soient consultés, dans des conditions sérieuses et sans exclusive, sur leurs métiers dans le respect de leur déontologie et avec le personnel administratif.
Le SNADEOS CFTC s'implique dans cette direction mais avec la volonté que cela ne se fasse pas aux dépends de leurs activités sociales.
Pas de moyens supplémentaires
C'est ainsi que lors de la réunion partaire nationale du 2 septembre, l’avenant proposé à un précédent texte sur le droit syndical ne s’appliquant pas encore aux PC a été discuté.
Les délégations syndicales font remarquer fort justement que l'ajout dans l'accord initial des praticiens conseils ne se traduit pas par des moyens supplémentaires sous forme de jours de délégations en nombre supérieur.
Le directeur de l'UCANSS (Chambre patronale de la Sécurité sociale) répond qu'au vu de la situation non définitive des IRP concernant le contrôle médical, il a été décidé de ne pas allouer de nouveaux moyens.Les interventions des organisations syndicales présentes portent d'une part sur la distinction nécessaire entre les syndicats d’une même confédération et d'autre part, pour la CFTC, pour préciser certains éléments du texte.
Le directeur de l'UCANSS indique ne pas vouloir modifier le texte initial, ce n’est pas l’objet de la présente réunion et il n’apparaît donc pas nécessaire d'introduire de nouvelles notions.
La CFTC revient sur la représentativité évoquée dans le texte initial et dont la signification n’est plus la même aujourd’hui. Le directeur de l'UCANSS propose d’enlever ce terme dans l’avenant.
Enfin, les organisations syndicales évoquent les conseils de discipline où certains syndicalistes accompagnants se trouveraient obligés par leur directeur de prendre un congé pour y assister. Il est demandé à l'UCANSS de faire une circulaire de rappel, ce qu’elle s’engage à faire.
Au final, l'UCANSS proposera un texte à la signature pour le 30 septembre prochain.