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Le secret médical bientôt mis à mal chez les policiers parisiens
Les fonctionnaires de la police parisienne seraient bientôt victimes d'une atteinte à la confidentialité des données médicales nominatives. Comment ? Dans une note interne, la DRH de la Préfecture de police de Paris ou « PP » dans le jargon, intime les agents d'envoyer les trois volets d'avis d'arrêt de travail à la cellule numérisation de la médecine statutaire et de contrôle.
Deux volets ça va...
L'UNSA Police s'insurge contre cette demande de la PP et évoque un secret médical bafoué. Le syndicat rappelle que seuls les volets 2 et 3 sont envoyés à l'employeur pour un fonctionnaire, ce qui se vérifie aisément avec le formulaire Ameli prévu à cet effet. Le volet 1, qui comporte les données médicales à caractère personnel, est celui qui est présenté au médecin agréé de l'administration en cas de requête. Même inquiétude formulée par Unité SGP-Police dans un tract.
Une lettre rectificatrice d'information est exigée par les deux syndicats à destination de tous les agents.
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