Organisations
Le changement, les postiers le veulent maintenant
Il n’est pas besoin de souligner le contexte de drames permanents que vivent les postiers au quotidien. Certes, le président Bailly a cédé aux organisations syndicales « une pause dans les réorganisations » mais ce n’est que pour mieux recommencer dès l’automne. Certains patrons ont éventé le secret. Alors, changement ?
Non. Poursuite avec un calendrier légèrement modifié de la même politique de suppressions d’emplois (10 000 par an sur les 5 dernières années), d’individualisation des organisations du travail, des carrières, des salaires…
- Le changement opéré à la tête de l’État par le vote citoyen doit se traduire aussi à la tête de notre entreprise.
Sans tarder, les responsables de cette politique qui détruit les postiers, qui ont conduit certains à des actes dramatiquement définitifs doivent être remplacés.
Nul ne pourrait croire qu’une autre politique puisse être menée par les mêmes patrons. Le gouvernement peut rapidement donner le signe d’un changement puisqu’il nomme 14 représentants au conseil d’administration, dont le futur président.
Le président de La Poste nommant les différents responsables des métiers, il le fait sur une orientation dont nous connaissons tous les conséquences parfois dramatiques. L’humain doit être la première des préoccupations de nos dirigeants. Cela passe dès maintenant par :
- l'arrêt des suppressions d’emplois,
- le comblement des emplois vacants,
- un départ = une embauche pérenne de jeune,
- l'arrêt de l’individualisation des organisations, des carrières,
- l'arrêt des objectifs seulement financiers,
- le retour aux principes du service public républicain garant de l’égalité de traitement de tous les citoyens.