La CFDT y va désormais de son baromètre sur les évolutions du travail alors que celui de la CFE-GCC est axé sur la mesure du stress. Autre différence avec celui de la CFE-CGC, ce nouveau baromètre syndical « n’est pas un sondage basé sur un panel ». C’est une enquête qui vise à ratisser large. Les réponses de 12 936 personnes alimentent cette première édition et le sujet de l’expression des salariés constitue un axe d’analyse.

Si sept salariés sur dix disent pouvoir s’exprimer sur leur travail, un sur deux estime que cette expression ne sert à rien, même si les responsables hiérarchiques directs sont dans 70 % des cas à l’écoute. Sauf que leur marge de manoeuvre est réduite. Un salarié sur deux déplore de ne pas être associé aux discussions quand des changements de leurs situations de travail s’organisent.

• La CFDT a lancé plusieurs chantiers dans des entreprises et collectivité des Pays-de-la-Loire (Analis, Jeanneau, NTN Renault, MS Relais, Mairie de Saint-Hilaire-du-Riez) pour observer comment l’expression des salariés « était prise en compte dans la définition des objectifs et autres évolutions des situations de travail ».