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22 / 04 / 2013
Nadia Rakib / Membre
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La sécurisation des emplois : « un escalier » de l’émancipation des femmes ?

La seconde moitié du XXème siècle marque l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail. Cependant, force est de reconnaître que ce phénomène d’évolution de notre société a engendré des inégalités criantes.

En effet, le salariat féminin est concentré sur certains métiers et secteurs.

En l’occurrence, il s’agit le plus souvent d’emplois peu qualifiés et exercés à temps partiel, entraînant une surreprésentation des femmes parmi les bas salaires.

Du côté des femmes avec un niveau de qualification supérieur, le constat reste tout autant décevant puisqu’elles continuent de rencontrer de nombreux « obstacles » (congé maternité, congé parental, conciliation vie professionnelle/vie privée etc.) interprétés comme un frein au déroulement de leurs carrières.

Dès lors, pour corriger les écarts « de valeurs » hommes-femmes dans le travail, une solution globale basée sur une évolution de la société toute entière et un changement des mentalités doit voir le jour.

Les actions à entreprendre pour lutter contre les stéréotypes sexués ne doivent pas se cantonner à la seule sphère professionnelle.

Le projet de loi de sécurisation de l’emploi, actuellement entre les mains du législateur, va dans ce sens et on peut s’en féliciter.

Parmi les mesures qu’il instaure, on peut faire référence :

  • à l’ambition de « rénover » le monde du travail en proposant un nouvel encadrement juridique du temps partiel ;
  • au défi de revaloriser les emplois féminins et promouvoir une meilleure mixité dans les différents métiers ;
  • la recherche d’un nouvel équilibre entre les sexes dans l'articulation des temps de vie à travers une réforme des congés de parentalité et de paternité et un développement des structures d'accueil pour les jeunes enfants et les personnes dépendantes.

Pour l’heure, il reste encore beaucoup de « marches à gravir » pour élever notre société vers les hauteurs d’un meilleur équilibre des responsabilités professionnelles et sociales.

Toutefois, il semblerait que nous soyons sur « la bonne pente »…

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