L'expérience pilote que conduit Spie Communications en matière de géolocalisation des véhicules de ses techniciens donne mal à la tête à la direction qui doit prendre en compte les 22 plaintes individuelles de salariés auprès de la CNIL pour « filature électronique privée, disproportionnée.» Une direction qui justifie ce projet qui concerne pour le moment 20 véhicules par une volonté de réduire des kilomètres parcourus. La CFDT parle de « démagogie marketing sociétale du développement durable » et y voit surtout une levier pour intensifier la charge de travail.

La CFDT qui rapporte que des salariés « géolocalisés » ont fait «  état de mal de tête persistant depuis l’installation dans les véhicules du système.» L'antenne serait-elle en cause.

• Retrouvez l'interview de Pierre Le Ruz, expert européen des nuisances électromagnétiques, qui intervient régulièrement dans des entreprises pour des états des lieux dans le cadre du CRIIREM (Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques) - « Encore une minorité de CHSCT se préoccupe des risques induits par les champs électromagnétiques » (Sur abonnement ou achat à l'unité)

Une réunion technique était organisée aujourd'hui par la direction pour écouter les attentes des techniciens.

20 Minutes annonce que la direction a accepté le principe d'un interrupteur permettant au personnel de désactiver la géolocalisation pendant leur temps personnel (temps de pause déjeuner, et «lors des astreintes à domicile »)