Week-end de hautes tractations autour du dossier Kering/La Redoute, dans lequel l'actionnaire conditionne la survie de l'entreprise à la signature d'un accord majoritaire sur le plan social (700 emplois concernés). En fin de semaine dernière, CGT, SUD et CFDT avaient refusé le protocole d'accord de la direction. Depuis hier, rapporte France-Inter *, la CFDT n'exclut plus de donner son feu vert. Une source proche du dossier explique à France Bleu Lille « qu'il est possible d'arriver à une signature dans ce dossier ». Il y a donc eu beaucoup de discussions ce week-end entre la CFDT, Kering et la DIRECCTE du Nord-Pas-de-Calais.

Frictions possibles avec la base

Mais Kering ne céderait pas sur le montant des indemnités, fixées à 40 000 euros maximum pour chaque départ. Toutefois, il serait prêt à concéder quelques ajustements, notamment sur la question des horaires de travail. Si la CFDT obtient gain de cause sur ce point, le DSC de la Redoute devrait parapher l'accord cet après-midi. Tensions à prévoir avec la base qui, elle, reste opposée à une signature. Le compte à rebours donné par l'administratrice judiciaire tourne : sans accord d'ici 19h00, ce sera le dépôt de bilan pour la Redoute.

* Journal de 7h30 du 24 mars, lien.